Les dernières augmentations des prix des hydrocarbures décidées par le gouvernement n'ont pas été du goût des Tunisiens dans leur ensemble. Certains organismes dont l'Organisation de défense du consommateur ont même appelé le gouvernement à revenir sur cette décision et agité la menace de pousser les gens de la profession à la grève. Les chauffeurs de taxi, pour leur part, ont l'intention d'observer une grève. Cependant, M. Ridha Saïdi, ministre auprès du Chef du gouvernement chargé du dossier économique, a annoncé, vendredi 08 mars lors d'une conférence de presse, que le gouvernement n'a nullement l'intention de revenir sur sa décision d'augmentation des prix du carburant : « En outre, cet ajustement a été adopté par l'ANC, Assemblée nationale constituante, lors du vote du budget de l'Etat 2013 ». M. Saïdi a souligné que le déficit augmenterait si les prix n'étaient pas ajustés : « Chaque augmentation d'un dollar du prix du baril sur les marchés mondiaux entraîne une facture de 32 MD supportés par l'Etat ». Le ministre a indiqué que des solutions ont été recherchées par le gouvernement auprès de l'Algérie, de la Libye et de l'Arabie saoudite afin d'acquérir du pétrole à un coût moindre en vue de limiter la répercussion de cette hausse des prix sur le Tunisien et de garder les équilibres financiers du pays.