Le festival international de Hammamet souffle sa 50ème bougie. Les artistes seront cet été nombreux à écrire leurs nouvelles épopées artistiques et formuler leur imaginaire du présent dans un lieu multidisciplinaire à l'occasion du festival qui se tiendra du 15 juillet au 20 août. « Nous avons voulu un festival culturel d'une grande diversité et de qualité, confirmant sa double fonction de divertissement et de révélateur des talents », a précisé Kamel Ferjani, directeur du festival, lors d'un point de presse organisé hier lundi 7 juillet 2014 à Dar Sebastian. Le programme, comme un livre ouvert sur le monde, a été écrit en trois chapitres : théâtre, musique et ballet. Un point de ralliement des expressions au carrefour du patrimoine et du contemporain. Des spectacles accessibles à tous pour répondre aux attentes du public le plus large et satisfaire aussi les désirs des férus de théâtre et des mélomanes. La programmation s'annonce fort ambitieuse avec un mot d'ordre : l'éclatement pour davantage de rayonnement et d'ouverture. L'objectif est d'animer cette cité touristique prise d'assaut chaque été par des milliers de touristes avides de sensations fortes. Le festival de cet été sera axé comme d'habitude sur une gamme de spectacles artistiques susceptibles de sortir la ville de la monotonie quotidienne. « Cette session, comme l'a précisé M. Ferjani, sera particulièrement marquante. Au menu, des représentantes théâtrales, des spectacles de musique et de chant et des ballets. 58% des spectacles seront tunisiens et 42% étrangers. Le coût des spectacles oscille entre 5 et 90 mille dinars. Cette session sera centrée essentiellement sur le théâtre. Cet hommage consacré au théâtre est une manière comme une autre d'encourager la création théâtrale tunisienne et surtout ces troupes qui font de leur mieux pour nous présenter des productions inédites. Nous espérons que cette session donnera au public la possibilité de découvrir de nouvelles formes de musique et de ballet ». Le directeur du festival a souligné l'importance que revêt ce festival sur la scène internationale, ce qui appelle à l'adhésion de l'ensemble des artistes et créateurs à l'effort visant à garantir sa pérennité. « C'est vrai que notre budget est limité par rapport à Carthage (3 millions de dinars) mais nous essayons de faire tourner cette manifestation malgré les contraintes techniques et financières. Peut être, nous serons mieux lotis l'année prochaine surtout avec la nouvelle restructuration du centre et son ouverture sur son environnement ». M.Y Crédit photos : Rached Berrazegua
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