Un certain nombre de clients de la société tunisienne immobilière ont demandé de payer leurs dettes par des montants proportionnés correspondant à leur revenu mensuel. En réponse, la société a accepté 70 % d'entre eux, et sont les clients qui se sont précipités pour régler leurs positions avec la SNIT avant de délivrer un ordre du tribunal pour évacuer le logement. Mais la société exige aux autres clients de payer la moitié du montant requis, et la tranche restante sera payée sous forme de remboursements mensuels en fonction de leurs revenus, par mois, et qui peut atteindre 60 % du salaire, selon le journal « Assabah ». Certains des clients se plaignent de la somme demandée, qui ne convient pas, d'après eux, avec la valeur actuelle de l'immobilier, tandis que la propriété est de plus de trois décennies. Une source de la société immobilière de la Tunisie a indiqué que «le prix du logement est le même, mais la valeur de la dette augmente suite aux amendes de retard accumulées pendant des années. ». La même source a nié que la société n'a pas renoncé le payement d'une partie de la dette au profit de quelques-uns selon les rumeurs des citoyens, en affirmant que les montants doivent être récupérés sinon l'immobilier sera retiré automatiquement par le tribunal, parce que la propriété était à l'origine de l'Etat. Cette source a souligné que les départements concernés sont en cours d'étudier les dossiers de certaines situations sociales à besoin spécifique pour reporter le paiement du montant ou d'avoir recours au paiement par tranche sur une longue période. De ce fait, les clients doivent contacter la société pour accélérer les procédures avant de recourir au tribunal et donc de les forcer à payer leurs dettes immédiatement ou à livrer le logement. A signaler que l'achèvement des projets sera dans les trois premiers mois de l'année à venir, soit 2304 maisons à l'Ariana, Ben Arous et à Nabeul.