C'est un financier en Suisse, domicilié à Besançon, a des attaches dans le village de Saulnot, en Haute-Saône, d'où est originaire sa mère. C'est ce que rapporte « lepays.fr », selon laquelle « au lendemain de la révolution tunisienne, Samy Charrad, né à Tunis, s'apprête à retourner dans son pays pour créer le Nouveau parti national tunisien, avec une ambition : se présenter à l'élection présidentielle en Tunisie ». Tunisien de par son père et français de par sa mère, originaire du petit village haut-saônois de Saulnot, Samy Charrad « trépigne » depuis de nombreuses années. L'envie de pouvoir « militer et aider la Tunisie à s'en sortir toute seule » le dévorait. Samy Charrad est employé en Suisse et domicilié à Besançon avec son épouse et ses deux enfants de 11 et 13 ans, il a « vécu la révolution en directe mais de loin grâce à la télévision, internet, Facebook et le téléphone ». Samy Charrad compte retourner en Tunisie le 20 mars prochain, il retournera dans le pays qui l'a vu naître il y a 47 ans pour mettre sur pied le Nouveau parti national tunisien (NPNT), dont il déposera le dossier de création auprès du ministère de l'Intérieur tunisien. À la tête de cette formation « nationaliste, libérale et laïque », il souhaite se présenter aux prochaines élections tunisiennes. Seul préalable à sa candidature : la révision de la constitution tunisienne, et plus particulièrement la modification de l'article 40. Ce paragraphe impose en effet aux candidats d'être de mère et de père tunisiens, ce qui n'est pas le cas de Samy Charrad. « Si l'article 40 est modifié en ma faveur, je me présenterai à l'élection présidentielle, dans le cas inverse, mon parti, le NPNT, proposera un autre candidat de confiance qui respectera les normes constitutionnelles », prévoit-il. Le nouveau Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, a annoncé l'élection, le 24 juillet prochain, d'une assemblée constituante chargée de créer une nouvelle Constitution et de statuer sur la date des élections présidentielles.