Invité ce mercredi 2 juillet 2025 sur les ondes de Mosaïque Fl, Wajih Dhakar, président de l'Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins, a affirmé que « la crise des jeunes médecins tend vers une résolution » et que « les négociations avancent sans heurts ». Il a rappelé que le mouvement de protestation, initié en février dernier, faisait suite à une série de revendications restées sans réponse. « La lenteur de la réaction des autorités de tutelle n'a fait qu'aggraver la situation », a-t-il souligné. Selon lui, cette mobilisation a été rendue nécessaire face à l'immobilisme institutionnel : « Nous savons pertinemment que les autorités ne répondent à nos demandes qu'en cas de pression. C'est ce qui nous a poussés à agir », a-t-il expliqué, déplorant le manque de sérieux accordé aux revendications du corps médical en début de crise. Wajih Dhakar a également insisté sur le fait que certaines avancées, comme l'abolition des gardes supplémentaires, ne doivent pas être perçues comme des concessions du ministère de la Santé. « Ce n'est pas une faveur, mais un droit que nous avons récupéré », a-t-il affirmé.