M. Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat français chargé du Commerce extérieur, a plaidé en faveur d'un climat d'investissement propice et sain : « Nous voulons propager les valeurs de succès économique, politique et social. La justice sociale doit régner en priorité », a-t-il insisté. M. Lellouche a tenu ces propos lors d'une conférence de presse tenue vendredi 18 mars 2011, à Tunis. Arrivé jeudi en compagnie d'une dizaine de chefs d'entreprise français, M. Lellouche a défendu les relations politiques et économiques bilatérales qui existent déjà et qui devraient exister encore. Malgré les derniers événements, la France demeure encore le premier partenaire de la Tunisie. Environ 1.250 entreprises sont implantées dans le pays. Toutes ces entreprises croient renforcer leur présence et continuer à investir. « Nous sommes là pour appuyer la Tunisie dans cette phase démocratique…tout va bien sauf qu'il reste quelques problèmes techniques à soulever, telles que la sécurité juridique. L'économie a en effet besoin de règles de droit pour sécuriser les investisseurs », a encore dit M. Lellouche. En réponse à une interrogation sur une éventuelle intervention de la France en cette période de crise, il a indiqué qu'avant tout, la Tunisie doit réorienter ses priorités et ses domaines privilégiés pour que la France intervienne. Khadija Taboubi