L'équipe de Bab Jedid a besoin aujourd'hui d'un entraîneur qui s'inscrit dans le cadre de tout un projet sportif. En plus d'une compétence certaine, bien entendu. Du côté du parc Mounir El KebaïIi, on parle de plus en plus d'un changement imminent de l'entraîneur du Club Africain. Une décision plutôt légitime, car durant presque deux ans, le technicien français n'a pas réussi à répondre aux attentes des Clubistes et encore moins à leurs objectifs. Aussi bien au niveau de la manière que des résultats. Certes, l'entraîneur a réussi à remporter le sacre de la saison 2014-2015, mais c'était dans la controverse totale. Toutefois, malgré l'urgence de la question, la succession doit être bien réfléchie pour éviter les erreurs du passé. Justement, le choix du nouveau coach doit absolument s'inscrire dans le cadre de tout un projet sportif qui tiendrait compte des exigences actuelles et futures du club. Un choix rationnel, sans sentimentalisme et surtout sans influence. Et qui repose avant tout sur un contrat à objectifs. Justement, depuis quelque temps, certaines parties parlent, avec insistance, de Nabil Maâloul. Elles confirment même des contacts avancés. Mais, franchement, cet engagement est difficile, du moins pour le moment. Maâloul est encore très loin du profil recherché et il ne peut pas être donc l'homme de la situation actuelle. Mais ce qui est encore plus important à retenir, c'est que ces mêmes parties qui cherchent à imposer, indirectement, ce technicien, semblent avoir la mémoire très courte. C'est bien Maâloul qui a émis publiquement, il n'y a pas longtemps, ses profonds regrets d'avoir porté un jour les couleurs clubistes. Ainsi, faute d'un sentiment d'appartenance, ce technicien ne peut aucunement servir les intérêts du club et encore moins s'impliquer dans son projet sportif. Et au-delà de cet esprit d'appartenance et d'implication, Maâloul reste tout à fait un entraîneur ordinaire, avec surtout un registre footballistique encore assez pauvre. Toutes ses expériences aussi bien locales qu'étrangères attestent de cette vérité. Aujourd'hui, le Club Africain a besoin d'un entraîneur à compétence certaine, expérimenté, charismatique et surtout fédérateur. Autant de qualités qui manquent terriblement à notre monsieur.