Plus on reporte, mieux c'est... Les perturbations vécues à l'intersaison par le CAB et le départ intempestif de Chiheb Ellili la veille du championnat ont brouillé les cartes du staff technique. Les Cabistes, qui initialement devaient jouer aujourd'hui contre la JSK pour le compte de la 5e journée, ont vu cette rencontre reportée au vendredi 16 octobre. Ce sont donc quelques jours de plus accordés à Ghazi Ghraïri pour connaître davantage le groupe et surtout pour déceler les qualités et les défauts de l'équipe. «Parachuté» accidentellement à Bizerte et prenant le train en marche, le nouvel entraîneur du CAB n'a pas eu le temps nécessaire pour faire adopter sa stratégie de jeu, si stratégie il y a bien évidemment, à ses joueurs. Le choix inapproprié de la formation alignée lors des quatre premiers matches en est la parfaite illustration, notamment après la blessure de Aymen Dérouiche évoluant à l'axe central. On attendait logiquement Seïfallah Hosni pour pallier cette absence, un axial expérimenté. Or, à la surprise générale, c'est Seddik Mejri, utilisé comme pivot d'abord, qui a reculé d'un cran pour occuper ce poste. Sans sous-estimer les qualités du jeune Mejri, appelé à progresser et à gagner en expérience, la logique voudrait que Hosni soit titularisé. Plus athlétique, plus expérimenté à ce poste et possédant un meilleur jeu aérien, ce dernier peut apporter la stabilité à ce compartiment de jeu. En outre, plus on reporte les journées, plus on donne une chance supplémentaire aux blessés de gagner du temps pour leur convalescence. C'est ainsi que Habib Maïté pourrait être là, vendredi, contre la JSK. Quant à Zoubeïr Darragi, dont la blessure reste un mystère, il pourrait rester encore à se soigner... C'est une occasion donnée aux jeunes comme Mahmoudi, Sassi et Yeken de revenir aux devants de la scène !