«Une échelle pour Damas» du Syrien Mohamed Malas et «Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée» de la Yéménite Khadija Sallami sacrés meilleurs longs métrages Le rideau est tombé hier soir, au complexe culturel de la ville, sur la première édition du festival international du film arabe de Gabès (Fifag). Crée par l'association locale Joussour, le festival a pour objectifs de rendre effective la décentralisation culturelle dans cette région du pays qui constitue un important pôle universitaire, et de changer la donne d'une consommation cinématographique à sens unique, du Nord vers le Sud. En acceptant d'être la présidente d'honneur du festival, l'actrice tunisienne Hend Sabri, originaire de Kébili, a déclaré vouloir ainsi soutenir le Sud par le cinéma. Du 14 au 18 octobre, le complexe culturel, le complexe universitaire et l'Institut supérieur des arts et métiers de Gabès ont accueilli projections, débats, ateliers et expositions autour du thème du festival. Onze longs métrages et dix courts métrages ont concouru pour les prix du Fifag, attribués par un jury exclusivement féminin, composé pour la première catégorie de la productrice tunisienne Dorra Bouchoucha, de la comédienne palestinienne Ruba Bilal et de la monteuse tunisienne Kahena Attia, et pour la deuxième catégorie de la comédienne tunisienne Fatma Ben Saïdane, de la réalisatrice algérienne Mina Kassar et de l'universitaire Olfa Njima. Le palmarès Longs métrages: Waha d'Or : ex aequo, «Une échelle pour Damas» de Mohamed Malas (Syrie) et «Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée» de Khadija Sallami (Yemen) Waha d'Argent : «Fièvres» de Hichem Ayouch (Maroc) Mention spéciale du jury: «Rif 58-59» de Tarik El Idrissi (Maroc) Courts métrages : Waha d'Or : non décerné Waha d'Argent : «Slap» de Salah Mansi (Irak) Waha de Bronze : «The sole which saw» de Mortada Gzar (Irak)