Bien formée, disposant des qualifications et des compétences nécessaires, la femme tunisienne a toujours été à la hauteur de la confiance placée en elle dans les postes de responsabilités aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. À la faveur de multiples dispositions présidentielles audacieuses prises en sa faveur, la place de la femme dans les hautes postes de responsabilité a été renforcée pour qu'elle contribue en partenariat avec l'homme à relever les défis dans les domaines de l'économie et de la société. Dans le tissu associatif, la femme a également contribué avec efficience aux différentes actions entreprises. Le travail en réseau est, cependant, à encourager vu ses multiples avantages... Lors de la conférence sur «La femme dans les postes de décision : les acquis du présent et les défis d'avenir », organisée sous le haut patronage du Président Zine El Abidine Ben Ali par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), Mme Saïda Agrebi, membre du Comité central, membre de la Chambre des Députés et présidente de l'Organisation nationale des mères (OTM) a traité de l'importance du travail en réseau de la femme tunisienne dans la vie active. C'était au cours d'une communication intitulée « le réseautage et le mouvement des leaders de la société civile dans les espaces régionaux et internationaux». Confier des tâches à de nouveaux leaders L'oratrice a mis en exergue l'importance du tissu associatif qui est un catalyseur du développement. D'où l'utilité pour la femme et l'enfant d'adhérer et de se former au sein de ces associations et de participer activement aux différentes activités. Par ailleurs, le réseautage ou la constitution de réseaux dans le cadre des organisations et des composantes de la société civile constitue un point de départ dans les prises de décisions, la planification et le développement. C'est que les décisions ne peuvent pas gagner une adhésion réelle sans l'implication de la base populaire élargie. Selon Mme Agrebi, la réussite du réseau associatif national et international ne peut réussir qu'en tirant profit en commun des ressources collectives et la participation au développement. Le travail collectif constitue, en fait, une force qui permet d'atteindre les objectifs fixés vu la mobilisation de grandes sommes d'argent et des ressources en répartissant les différentes responsabilités. Aussi, le réseautage permet de confier des tâches à de nouveaux leaders et d'élargir les activités. D'ailleurs, le Chef de l'Etat a souligné a maintes reprises dans ses discours l'importance du travail de la femme dans le tissu associatif. Dans le programme présidentiel d'avenir «Ensemble, relevons les défis» 2009/2014, il a été question de l'efficacité de l'action de la société civile, de l'adhésion au tissu associatif et de l'importance de la coordination entre les différentes associations tunisiennes. C'est en travaillant en réseau que les associations peuvent intervenir avec force et efficience au niveau international surtout que la Tunisie a capitalisé plusieurs acquis dans des domaines divers. En conjuguant les efforts, il est possible de faire connaître ces acquis à large échelle et de défendre l'image rayonnante de la Tunisie moderne en toute confiance et détermination. Ce travail ne peut se faire qu'à travers les réseaux régionaux et internationaux. La première étape consiste à adhérer aux structures des Nations Unies en privilégiant bonne une gouvernance et en élaborant les programmes et les stratégies pratiques, prêts à être exécutés. Discipliné, le membre du réseau doit être prêt au bénévolat tout en respectant ses engagements. Il est possible de présenter également un Succes Story pour permettre à tout le monde de s'en inspirer. D'autant plus que plusieurs décisions présidentielles ont été donc prises pour mettre à niveau et renforcer le tissu associatif pour permettre aux membres d'agir avec plus de professionnalisme en adoptant la communication électronique pour avoir les informations à temps et faire face à toute personne voulant porter atteinte à l'image de la Tunisie.