Décret 54 : le SNJT plaide pour des garanties juridiques en faveur des journalistes    Tunisie–Qatar : Vers un renforcement de la coopération sociale et des droits des personnes handicapées    Nucléaire : l'Iran suspend officiellement sa coopération avec l'AIEA    Youcef Belaïli arrêté à Paris : son père dénonce un traitement injuste    Tunisie : Explosion de la consommation de cannabis chez les adolescents    Mrad Ben Mahmoud, le photographe des émotions et des lumières, s'est éteint    Dougga le 5 juillet : NOR.BE et 70 musiciens en live dans le théâtre antique    Maîtres-nageurs tunisiens : vers la révision de leurs statuts pour renforcer la protection civile    Mohamed Douagi : le phénomène de l'addiction ne cesse de prendre de l'ampleur    Les Etats-Unis cessent la livraison d'armes à l'Ukraine : Kiev vacille, Moscou à l'affût    Mabrouk Aounallah : les propos du ministre des Affaires sociales ont été sortis de leur contexte    Spinoza, Dieu et la nature à l'épreuve du Big Bang: vers une métaphysique cosmique    Football-US Monastir : Faouzi Benzarti sur le départ?    Météo en Tunisie : hausse des températures et orages attendus dans les régions ouest et centre    Vient de paraître : Paix en Palestine: Analyse du conflit israélo-palestinien de Mohamed Nafti    STEG : les agents menacent de faire grève le 17 juillet prochain    Tournoi scolaire de football 2025 : l'école primaire Al Mansourah à Kairouan remporte la finale nationale    Tournée de La Nuit des Chefs au Festival Carthage 2025, Festival Hammamet 2025 et à El Jem    Tunisie L'élite humiliée    Le cri des jeunes médecins : nos revendications ne sont pas un luxe, mais un droit !    Signature d'un financement bancaire syndiqué stratégique pour Enda Tamweel    Il ne fait rien... et pourtant il est payé : le métier le plus déroutant du monde    Mnaja : les habitants de Redeyef gaspillent l'eau pour arroser les jardins et les parcs !    Tunisie : vers l'introduction de l'éducation aux médias dans les écoles, selon Bilel Mechri    Trump annonce une trêve de 60 jours dans la bande de Gaza    L'EST interdite de recrutement : La raison ? Pénalités de retard !    l'UTC Business School, première école au Maghreb et deuxième en Afrique à obtenir le label BSIS    Ecomondo 2025 en route: trois étapes internationales vers l'édition de novembre au parc des expositions de Rimini (Italie)    Budget 2025 : un excédent de 2 milliards de dinars confirmé, la ministre des Finances souligne l'efficacité du contrôle des dépenses    Urgence nationale : La santé publique au cœur du chantier présidentiel    Crise des jeunes médecins en Tunisie : le Cnom propose sa médiation    Saïed plaide pour un nouveau cadre juridique garantissant les droits des médecins et du personnel de santé    SOTRAPIL verse un dividende de 1 600 dinars par action pour 2024    Unimed propose un dividende de 0,57 dinar par action pour l'exercice 2024    Sarra Zaafrani Zenzri de retour de Séville après une série d'entretiens de haut niveau    Vers un "America Party" ? Musk s'oppose au projet de loi budgétaire américain    Tunisie – Oman : Comment multiplier les 10.000 Tunisiens au Sultanat et les 97 millions de dinars d'échanges commerciaux    El Jem : Trois maisons romaines restaurées dans le cadre d'une coopération tuniso-italienne    Amel Guellaty triomphe au Mediterrane Film Festival 2025 avec son film Where the Wind Comes From    Le programme d'aide à la publication Abdelwahab Meddeb (PAP) lancé dans sa 2ème session au titre de l'année 2025    Trump tacle Musk sur le montant des subventions qu'il touche    Vient de paraître - Paix en Palestine: Analyse du conflit israélo-palestinien de Mohamed Nafti    Plateforme Rafikni pour le suivi en temps réel des entreprises communautaires    Wimbledon : Ons Jabeur contrainte à l'abandon après un malaise sur le court    L'écrivain tunisien établi en Espagne Mohamed Abdelkefi est décédé    Wimbledon 2025 : Ons Jabeur face à Viktoriya Tomova au premier tour    Coupe du Monde des Clubs 2025 : l'Espérance de Tunis quitte la compétition la tête haute malgré l'élimination    Réduction de peine pour Wadie Jary dans l'affaire du contrat d'Essghaier Zouita    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Fête de l'amour: La ville en rouge, c'est la Saint-Valentin !
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 02 - 2021

Ayant subi avatars et épreuves durant cette période délicate de pandémie qui menace les vies de tout le monde sans exception, ayant été privés des soirées, des sorties amicales propices à l'épanouissement et au défoulement, les gens cherchent aujourd'hui à rescaper un temps perdu entre angoisse, confinement et privation. Privation avec tout ce que ce mot connote : séparation, écœurement et lassitude. En voilà une fête, celle de la Saint-Valentin qui vient amoindrir les peines en offrant à ces derniers l'occasion de se voir et d'échanger des mots d'amour et d'affection.
Une animation joviale émane des magasins et des boutiques, agréablement ornés pour embellir un espace taciturne, enlaidi par les séquelles d'une épidémie oppressante. La couleur rouge, celle de la flamme amoureuse qui brille de mille feux, celle de l'effervescence ardente qui ébranle les cœurs, irradie les rues décorées par les ballons et les cœurs transpercés des flèches d'amour et de passion. Les jeunes amoureux s'apprêtent à fêter la Saint-Valentin en douceur, en échangeant des mots affectifs, porteurs d'adoration et en achetant des cadeaux à leurs amants et bien-aimées. Autrefois, les cadeaux furent symboliques : des roses fraîches, du chocolat et des mots d'amour sincèrement proférés. Néanmoins, devenant une fête « sacrée » ou presque, les dépenses deviennent excessives voire exorbitantes. Bien que des idées de cadeaux simples et emblématiques soient mises à la disposition de ces acheteurs, ces derniers préfèrent gâter l'ami, le fiancé ou le conjoint en un jour dit « spécial ». Cette fête devient dès lors commerciale, offrant ainsi la possibilité aux commerçants de tirer pleinement profit de cette occasion pour exposer leurs marchandises et vendre le maximum d'articles et de produits. Or, ce qui surprend et déconcerte c'est que ces personnes, préoccupées du matin au soir par les préparatifs de la fête, n'en connaissent pas l'essence. Quelle est l'origine de la Saint-Valentin ? , une question ambiguë, posée aux jeunes amoureux et qui, drôlement, est restée en suspens...
La Saint-Valentin tire ses origines d'une fête annuelle païenne célébrée par les romains.
Le 14 février de chaque année, les prêtres du dieu de la fertilité de Rome « Lupercus » sacrifiaient des chèvres et se grisaient. La légende raconte que lors de cette fête, les femmes s'approchaient, volontiers, des prêtres pour être touchées, croyant qu'un geste pareil pourrait accroître leur fertilité. Cette période était donc chez ce dernier emblème d'un amour qu'on célébrait en cachette avant de devenir un rituel voire une coutume. Mais, tandis que certains s'attellent à faire plaisir à leur.s bien-aimé.es, d'autres pensent, affectueusement, à leurs mères, à celles qui les ont enfantés pour leur dire de vive voix et à la manière de Cohen : « Louange à vous, mères de tous les pays... nos dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les nœuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris à nous moucher ». En effet, l'amour d'une mère vaut la peine d'être célébré, chanté et fêté et l'amour ne représente en aucun cas l'apanage des amoureux ; Valentine et Valentin. Tristan aimait Iseult éperdument, Roméo et Juliette s'aimaient follement, Paul et Virginie étaient victimes d'un amour quasiment incestueux, tous ces derniers aimaient et glorifiant la passion tous les jours, sans attendre une date bien déterminée pour confesser leurs sensations et déclarer leur amour. La femme, mère, amie ou épouse est une muse inspiratrice, une nymphe, une Vénus vis-à-vis de laquelle l'homme devrait témoigner, fréquemment, son amour qui ne peut se restreindre à une fête formelle et symbolique. Si tous les jours avaient été balisés d'élan et d'éclat, notre vie aurait été plus sereine et plus calme, une vie régie par le respect mutuel, menée en pleine quiétude, loin des trébuches qui pourraient, parfois, l'avilir ou la défigurer :
« Aimons donc, aimons donc ! De l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons », dixit Lamartine.
Zeineb Golli


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.