C'est fou ce que nos internationaux ne savent pas gagner Stade de Kigali. Temps chaud. Pelouse synthétique. Public assez nombreux. Tunisie et Guinée font match nul 2-2. Mi-temps 1-1. Buts de Akaïchi (33' et 51') pour la Tunisie et de Alsény Camara (40' et 83') pour la Guinée Tunisie : Jeridi, Mathlouthi, Maâloul, Derbali, Boughattas, Ben Amor, Aouadhi, Moncer (Tej), Bguir (Jaziri), Rjaïbi, Akaïchi (Mbarki) Le match d'ouverture face à la Guinée restera certainement dans la mémoire des joueurs et de leur coach, Hatem Missaoui. Ce dernier aurait pu réussir un meilleur baptème du feu. Il a été imprudent, mauvais calculateur et s'est trompé de coaching. Comment expliquer sinon que l'équipe de Tunisie, qui avait mené à deux reprises au score, se fasse rattraper pour laisser filer une victoire à sa portée. Le scénario était le même. Après l'ouverture du score par Akaïchi suite à un centre de Mathlouthi, la talonnade du sociétaire de l'Etoile ayant eu raison du portier de la Guinée, le Onze national rate le KO de nouveau par Akaïchi et laisse l'initiative aux Guinéens. Il n'en fallait pas plus pour que les camarades de Iyangha prennent confiance en leurs moyens et menacent l'arrière garde tunisienne. D'ailleurs, les meilleures occasions seront du côté guinéen. C'est finalement Alsény Camara qui arrive à tromper Jeridi suite à un centre à ras de terre d'un coéquipier et d'une bévue de Derbali qui n'anticipe pas. Camara répond de nouveau à Akaïchi La seconde mi-temps est une copie conforme de la première. L'équipe de Tunisie va droit au but et à moins de dix minutes de la reprise, Akaïchi, bien lancé en profondeur par Ben Amor, échappe à toute la défense adverse en piquant un sprint du centre du terrain avant de se présenter face au gardien adverse et de le battre d'un tir du pied droit (51'). On croyait dès lors que les camarades de Maâloul avaient retenu la leçon. Erreur, puisque la même bévue sera refaite. L'équipe de Tunisie rate le K.-O. à deux reprises par Rjaïbi (53') et par Akaïchi encore une fois (61'). Le Onze national aurait pu se mettre à l'abri avec un troisième but. Encore une fois, l'équipe de Tunisie a joué avec le feu. Ce repli inexplicable, après avoir mené au score à deux reprises, sera fatal. On n'arrive pas aussi à expliquer les changements du coach. Principalement ceux de Moncer par Tej et Akaïchi par Mbarki alors que les Guinéens avaient égalisé à deux buts partout par Alsémy Camara (83') qui a de nouveau répondu à Akaïchi. Pourquoi le cacher, l'équipe de Tunisie n'était pas équilibrée dans ses lignes. La défense flottait en permanence aussi bien au niveau de l'axe central où Boughattas et Derbali n'étaient pas complémentaires qu'au niveau des flancs où Mathlouthi et Maâloul avaient du retard dans le repli défensif. L'idée du coach était de couvrir ses latéraux en incorporant Tej à gauche devant Maâloul et Mbarki à droite devant Mathlouthi. Malheureusement, cette option n'a pas apporté ses fruits. Akaïchi meilleur joueur Le Onze national a prouvé hier qu'il ne sait pas gagner et conserver une avance au score. Pourvu qu'on ne le regrettera pas au décompte final. Maintenant, il va falloir se retrousser les manches puisque le prochain adversaire, vendredi 22 janvier, n'est autre que le Nigeria. Un calibre beaucoup plus gros que la Guinée. La seule satisfaction hier a été de voir Akaïchi être élu meilleur joueur du match.