La Presse — La Tunisie, pays dont les ressources naturelles sont limitées, a toujours parié, avec succès, sur ses ressources humaines. Un pari réussi puisque notre pays est classé de nos jours parmi les pays émergents et dépasse parfois ceux industrialisés, notamment en matière de développement humain. Forte d'une politique claire et volontariste initiée par le Président Ben Ali et consacrée par son programme présidentiel, la Tunisie ambitionne de relever les défis d'une nouvelle mutation qualitative de l'éducation, de la santé et de l'emploi. «Nous avons placé l'Homme au cœur du Changement et à la base du processus de développement, dont il est à la fois le moteur et la finalité», affirme le Président Zine El Abidine Ben Ali, dans son programme présidentiel et précisément au point 14 intitulé «Un système éducatif apte à relever les défis du futur». Ainsi le développement humain dans notre pays s'inscrit dans une logique aussi claire que pragmatique : préparer des compétences à même de garantir un développement économique stable et durable au profit d'une répartition équitable des richesses nationales entre les différentes catégories sociales mais aussi entre les quatre coins du pays. L'objectif étant une prospérité économique au service du bien-être de tous les citoyens. Pour ce faire, notre pays a opté pour une stratégie globale de nature à promouvoir les ressources humaines, véritable richesse nationale. Cette stratégie s'est traduite notamment par l'introduction de réformes et la mise en place de plans et programmes dans le but d'améliorer le niveau et la qualité de la vie de tous les Tunisiens où qu'ils soient. Education, santé et emploi En matière d'éducation, la constante amélioration du taux de scolarisation a été à l'origine d'un saut qualitatif et quantitatif au niveau du taux de réussite, réduisant par là même les taux d'encombrement et d'abandon scolaires. Bénéficiant de 8,5% du PIB, le secteur de l'éducation s'affirme comme une priorité nationale. Cela sans oublier l'égalité quasi totale entre les filles et les garçons, phénomène unique dans le monde arabe, en Afrique et même dans certains pays émergents. C'est ainsi que le XIIe Plan de développement s'est fixé comme objectif de réduire le taux global d'analphabétisme à moins de 14,4%, et celui dont l'âge ne dépasse pas 60 ans à moins de 9%, d'ici 2014, contre 12,6% en 2009. Le secteur de la santé est considéré comme étant l'un des fondements essentiels du développement. Pour cela, la Tunisie a mis en œuvre des programmes cohérents à même de promouvoir les indices de santé de tous les citoyens et dans toutes les régions. Les progrès réalisés par notre pays en la matière lui ont permis non seulement de garantir un système sanitaire efficace pour tous mais aussi de devenir un pays exportateur des services et prestations sanitaires. Le secteur de la santé sera marqué par la réalisation de plusieurs projets visant à améliorer les indicateurs du secteur, mettre à niveau les établissements sanitaires et créer de nombreux pôles hospitaliers interrégionaux et régionaux spécialisés, en vue de rapprocher les prestations sanitaires des citoyens et de consolider la médecine de spécialité dans les régions. Répartition équitable des fruits de la croissance Priorité nationale absolue, l'emploi en Tunisie est considéré comme étant un facteur de progrès économique et de dignité humaine. Les efforts consentis en matière de création d'emplois sont louables. Ils ont permis de répondre aux besoins additionnels en la matière, notamment auprès des nouveaux diplômés. C'est ainsi que la prochaine étape sera marquée notamment par la promotion des conditions de vie des citoyens, l'amélioration du revenu par habitant, pour atteindre 8.371 dinars à l'horizon 2014, et la garantie de plus de justice dans la distribution des revenus, de manière à cibler toutes les catégories sociales et toutes les régions. La Tunisie s'est assigné la tâche, à travers le XIIe Plan de développement, d'accélérer le rythme de création d'entreprises économiques, notamment dans les secteurs à forte employabilité. L'Etat table sur la création de 415.000 nouvelles opportunités d'emploi devant permettre de couvrir 114% des demandes additionnelles d'emploi et de réduire le taux de pauvreté pour atteindre 11,6% en 2014 contre 12,3% en 2009. Tous ces efforts déployés en matière de développement humain et d'amélioration continue du bien-être ne sont pas passés inaperçus. La reconnaissance internationale n'a pas manqué de conforter la justesse des choix de ce pays qui s'est fixé un objectif ambitieux en ces temps de crise mondiale : un taux de croissance économique de 5,5%. En tête des pays arabes où il fait bon vivre, premier pays africain selon le classement des «100 meilleurs pays dans le monde», le classement international de la Tunisie s'améliore d'un jour à l'autre. Le dernier rapport de l'Oxford Business Group sur la Tunisie, publié récemment à Londres, précise en substance : «Avec l'élection, en octobre 2009, du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel à la faveur d'un programme électoral ambitieux "Ensemble relevons les défis", d'un engagement à aller de l'avant sur la voie du renforcement de la démocratie, du pluralisme et de la participation, la Tunisie, qui jouit d'une stabilité et d'une paix sociale reconnues, offre une bonne visibilité et des perspectives réelles qui l'autorisent à entamer une nouvelle étape dans son processus de développement avec assurance et aptitude».