Par Jawhar CHATTY Du sur mesure, les décisions prises hier en Conseil des ministres, sous la présidence du Chef de l'Etat, adhèrent et répondent parfaitement aux aspirations et attentes des jeunes. Ouverts au monde et sur le monde, résolument tournés vers l'avenir, les jeunes Tunisiens ont en effet aujourd'hui une plus grande visibilité du monde qu'aucune autre génération précédente grâce à l'ouverture du pays et un flot d'informations sans précédent mis à leur disposition par une multitude de mécanismes d'une société du savoir qui fait de plus en plus ancrage. Les aînés s'en étonnent non toutefois sans une secrète mais bien réelle admiration. Génération de l'excellence, la génération Ben Ali sait plus qu'aucune autre qu'avec la globalisation, les termes de l'excellence ont beaucoup évolué, pour englober la sphère de toutes les activités humaines, mais aussi les besoins de toute économie avancée d'un éventail, le plus large possible, de compétences, toutes disciplines confondues. L'élitisme n'a de sens que s'il est avantageusement multidisciplinaire. La génération Ben Ali sait, pour avoir longtemps été sensibilisée et soutenue au plus haut niveau de l'Etat, que nous passons d'une société industrielle basée sur la production et l'échange de biens et de marchandises à une société informationnelle où relativement le faire-savoir dispute la prééminence au savoir-faire. Cette mutation s'accompagne de nouvelles règles du jeu et de nouveaux concepts de compétition à l'échelle internationale, au nom desquels la distinction est un atout auquel devraient tendre et aspirer les jeunes compétences, chacune dans son domaine et sa spécialité, toutes matières et spécialités confondues. De cette distinction dépendra pour beaucoup leur cheminement futur et leur accession aux différentes perspectives qui leur sont offertes par les universités, les instituts supérieurs et les centres de recherche du pays, une galaxie d'institutions rarement égalée dans l'environnement régional et continental de notre pays. Cette quête de l'excellence leur ouvrira de même, demain, grande la porte d'une économie nationale qui tourne à plein régime et qui, de ce fait, aura nécessairement besoin de la plus-value et de la dose de créativité et d'innovation qu'ils sauront y injecter. D'autant plus qu'en amont, c'est-à-dire au niveau de la sphère de la production des connaissances et du savoir, la question de l'employabilité des jeunes se trouve remarquablement au cœur des décisions présidentielles relatives à l'enseignement supérieur. A ce titre, l'on peut citer, entre autres, la décision relative au renforcement des licences appliquées à vocation transversale et celle portant consolidation de la codiplômation dans le cadre du master recherche, ainsi qu'augmentation du nombre des diplômes d'ingénierie avec les universités étrangères et dynamisation des conventions de cotutelle des thèses de doctorat. Parallèlement, une série de mesures en matière de technologies de l'information a été prise hier par le Chef de l'Etat en vue d'élargir les horizons d'investissement pour les jeunes et de rendre agissante leur propension naturelle à la créativité et à l'innovation. La décision présidentielle portant création du prix du meilleur contenu numérique réalisé par les jeunes sur les réseaux de télécommunication mobile ou sur Internet dans plusieurs domaines tels que l'éducation, la culture et le tourisme constitue à cet égard un excellent stimulant des énergies créatrices qui, par essence, animent les jeunes. C'est avec ce genre de décision que les pionniers mondiaux de l'informatique et de la technologie numérique, jeunes créateurs pour la plupart, sont aujourd'hui devenus ce que l'on sait : de jeunes start-up de renommée internationale et qui décident de la destinée de l'économie et de la société mondiales. L'élitisme n'a de sens que s'il est multidisciplinaire. La maîtrise de l'outil informatique et des technologies numériques et de l'information n'exonèrent en rien les jeunes à se montrer perméables aux autres formes d'apprentissage, de connaissances et de savoir. L'apprentissage des langues, comme un vecteur d'ouverture sur le monde et un outil supplémentaire d'excellence, fait partie pour les jeunes de cette multitude de voies d'apprentissage. La décision du Chef de l'Etat d'ouvrir des parcours d'excellence en sciences humaines et en langues vivantes est à ce titre méritoire. Elle est le reflet, comme toutes les autres décisions présidentielles, de cette quête de l'excellence qui anime la génération Ben Ali. Le meilleur cadeau en somme que l'on puisse lui faire en cette année internationale de la jeunesse… en reconnaissance et en soutien à son esprit ingénieux et créatif, par essence.