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Le coup de force, c'est maintenant
La sélection et les ambitions pour le mondial
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 06 - 2016

Il y a deux «vérités» qui orientent la sélection : l'une issue du terrain, l'autre des appréhensions quelque part contestées de son entraîneur. On s'indigne, encore et toujours d'un jeu en manque d'inspiration.
Un prétendant pour la qualification à la phase finale de la coupe du monde, dans un groupe, de surcroît, nettement à la portée, ne doit en aucun cas se permettre le moindre relâchement. Comparés aux autres poules, les adversaires de la sélection dans ces éliminatoires qui mènent à la Russie ne sont pas en mesure, du moins sur le papier,de l'inquiéter.
La sélection a rarement hérité d'un tirage aussi clément. Le groupe A dans lequel elle évoluera est complètement différent des autres. Cela lui permet d'éviter des adversaires souvent difficiles à manier. Des adversaires qui ont acquis une véritable tradition dans ce genre d'épreuves.
Si tel est le cas aujourd'hui, elle ne devrait pas pour autant prendre ces éliminatoires à la légère, et encore moins sous-estimer ses adversaires.
Le constat est là : il n'y a plus de petites sélections africaines. Des équipes comme le Cap Vert ont fait un bond en avant et ont tellement évolué qu'elles ne manquent pas de bouleverser la hiérarchie. La Tunisie, qui a oublié ces derniers temps d'aspirer et de jouer pour les premières places, a perdu beaucoup de terrain. Elle est souvent passée à côté des grandes échéances. A l'exception de l'Argentine 1978, elle n'a pas de bons souvenirs en coupe du monde. Plus encore: c'est sous la houlette de l'actuel sélectionneur Henry Kasperczak, (France 1998), qu'elle a sans doute disputé le plus mauvais mondial de son histoire. Les dérives et les dérapages qui avaient marqué sa participation à ce mondial avaient dépassé toutes les limites. Kasperczak était l'un des principaux responsables de cette dérive.
La page du mondial 1998 est aujourd'hui tournée. Mais encore est-il que des années plus tard et sous la conduite du même sélectionneur, l'équipe ne dispose pas toujours d'une capacité générale à gérer ses matches avec aisance et supériorité. Cela est devenu contraignant, énorme pour des joueurs et un entraîneur visiblement incapables à se fondre dans le cadre défini et exigé par l'impératif de gagner et d'évoluer.
Le constat est toujours le même : la sélection ne galope pas comme son statut l'exige, à pas de géant, et l'on n'hésite à penser au gâchis causé ces dernières années par un tel manquement.
Depuis son arrivée, Kasperczak a préconisé une reconstruction dans l'immédiat. Il avait des arguments plein la tête. Mais sur le terrain, on n'en a rien vu. Ou presque. Pire: certains joueurs sur lesquels il n'a pas hésité à miser ne répondent pas réellement aux besoins et aux exigences de l'étape.
Le sélectionneur a commencé par précipiter les changements, mais il a oublié que les plaies du passé sont toujours ouvertes. Après tant de mois à la tête de la sélection, il n'a pas toujours réussi à dégager une ossature, ou encore un noyau de joueurs complémentaires et efficaces.
Espoir et inquiétude
Il y a, au fait, deux vérités que se partage l'équipe nationale, notamment à travers ce qu'elle ne cesse de laisser entrevoir : l'une issue du terrain, l'autre des appréhensions plus que jamais contestées de son entraîneur. Une chose est sûre: la sélection donne encore l'impression de ne pas pouvoir concilier l'essentiel et l'accessoire. Pourtant, la tâche du sélectionneur consiste essentiellement à retrouver la vérité derrière l'image donnée. Pour Kasperczak, le sens et l'esprit d'un match ne dépendent pas visiblement de la lecture qui lui est appliquée: la sélection ne fait rien de plus et de particulier que de se contenter de jouer sur ses moyens sans prendre en considération la nécessité de s'adopter aux exigences y récurrentes, et encore moins les dispositions adverses. Les difficultés qu'éprouvent les joueurs pour accéder à un palier supérieur prouvent que la qualité du travail accompli, la valeur du spectacle exprimé ne font pas l'unanimité. On s'indigne, encore et toujours d'un jeu en manque d'inspiration.
Les techniciens, les experts, figurez-vous qu'il y en a réellement en Tunisie, parlent aussi de l'absence d'une ligne de conduite et d'une compétence certaine. On peut toujours dire, et on le dit donc, que la sélection laisse son public sur sa faim, qu'elle apprivoise insuffisamment ses ambitions et que sa manière de jouer ne rend pas toujours gai. Ses différentes prestations laissent penser qu'elle n'a pas acquis une vraie philosophie de jeu et une structure stable.
Autre remarque : Kasperczak ne fait pas tourner le groupe avec la gestion particulière que cela impose. Il n'est pas, ou plutôt il n'est plus ce bon utilisateur de joueurs confirmés, sans que cela soit d'ailleurs péjoratif. A aucun moment, en tout cas, la sélection n'a donné l'impression de pouvoir progresser.
On ne peut être bon et performant que dans ce qu'on sait faire. Autrement dit, le sélectionneur doit savoir que les joueurs qu'il ne cesse de parachuter en sélection n'ont pas le profil requis. Et encore moins l'expérience et le vécu des grandes échéances. Grande fut notre surprise quand certains d'entre eux étaient convoqués sans être consultés. D'où la décision de ne pas rejoindre une équipe, un groupe et un entourage qu'ils ne connaissaient pas. Ni de près, ni de loin!...


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