Une soirée tuniso-ukrainienne alliant musique classique, paroles de Adam Fethi et chant de Lotfi Bouchnaq. Ce soir, l'amphithéâtre de Carthage vivra la première soirée du festival international de Carthage dans sa 52e édition. Le public a rendez-vous avec une rencontre musicale tuniso-ukrainienne où le classique sera le maître mot. La scène va réunir «L'orchestre symphonique de la radio ukrainienne (dirigé par Volodymyr Sheiko), le chœur de la radio ukrainienne (dirigé par YuliaTkach), l'ensemble orchestral de Tunisie (dirigé par Rachid Koubaa), le chœur de l'opéra de Tunis (dirigé par Hristina Hadjieva) et l'artiste tunisien Lotfi Bouchnaq». Lors de la conférence de presse dédiée à ce spectacle, des détails ont été fournis sur les préparatifs de cette orchestration tuniso-ukrainienne. « Chaque partie du spectacle a été préparée à part, avant d'entamer les répétitions collectives depuis le 8 juillet dernier», a déclaré Rachid Koubâa. Quant à ce qui attend le public, il s'agit d'un ensemble de titres alliant musique classique, paroles de Adam Fethi et chant de Lotfi Bouchnaq. Le chanteur interprètera notamment deux nouveaux titres inédits: « Hia Kelma » et « Ya naîimallah ya biledi ». Le spectacle porte comme titre «Hymne à la joie». Le choix de ce nom est autant une référence à la pièce de Beethoven qu'un message de paix et un beau croisement de la culture européenne avec la sensibilité arabe et méditerranéenne, comme l'a expliqué le chef de l'orchestre symphonique de la radio ukrainienne, Volodymyr Sheiko,pendant la conférence. Grâce à la présence des orchestres et des chœurs annoncés, la soirée sera une occasion pour interpréter l'hymne musical du festival de Carthage en live, qui n'est autre que le célèbre «Ainsi parlait Zarathoustra» du compositeur et chef d'orchestre allemand, Richard Strauss.