Le Comité de suivi de l'affaire Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, enlevés en Libye, a décidé de saisir les rapporteurs des Nations unies sur la liberté d'expression, les affaires d'enlèvement et les droits humains. Dans un communiqué publié hier, le Comité indique avoir chargé ses membres Souhayr Belhassen et Jalel Materi d'accomplir cette procédure. Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts visant à attirer l'attention de l'opinion publique internationale et à faire pression sur les parties influentes dans cette affaire pour prendre des mesures pratiques, conformes au droit international, précise-t-on de même source. Et d'ajouter que la prochaine réunion du Comité qui se tiendra à Tunis début septembre sera consacrée à l'examen des alternatives possibles deux ans après l'enlèvement des deux journalistes. Le Comité de suivi de l'affaire Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari a été créé par le Centre de Tunis pour la liberté de la presse, en coordination avec les familles des deux otages. L'objectif est de mobiliser l'opinion publique locale et internationale et à pousser les décideurs au niveau régional et international à agir. La mère de Nadhir Ktari, Sonia Rejeb, qui se trouve actuellement en Libye, et ce, depuis lundi 22 août, a déposé le dossier de l'affaire au ministère libyen des Affaires étrangères. Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari ont été enlevés en 2014 en Libye.