L'ex-adjoint de Kasperczak croit en la capacité du sélectionneur de mener loin le team national. «Une rapide lecture du tirage au sort de la CAN 2017 nous livre un enseignement majeur : tous les groupes sont relevés. Les 16 équipes qualifiées pour la phase finale de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations se valent. Le tirage au sort nous a mis dans un groupe qui compte entre autres l'Algérie et le Sénégal. Le Zimbabwe ne fait pas le poids, en tout cas sur le papier. Le derby maghrébin sera indécis. Les pronostics sont donc interdits. Quant au Sénégal, il dispose de bonnes individualités. Notre groupe est difficile. Il ne faut pas se voiler la face. Des trois principaux concurrents, la Tunisie, l'Algérie et le Sénégal, un tombera forcément. Il faut donc être le meilleur pour passer. Pour jouer les premiers rôles, il faut tout simplement vaincre les autres adversaires. Personnellement, je suis optimiste. La prestation de notre équipe nationale lors de son dernier match face à la Guinée est satisfaisante. Il y a beaucoup de points positifs et d'indicateurs qui permettent dire que ce groupe peut aller loin dans la CAN 2017. Il y a beaucoup de cohésion dans le groupe, notamment au niveau de l'entrejeu et on sent qu'il y a de l'entente entre le trio du milieu. Notre défense est solide. Les solutions de rechange existent. Il suffit de jeter un coup d'œil sur le banc des remplaçants pour le constater. Il y a un joueur qui fait un travail colossal au double volet défensif et offensif, c'est bel et bien Wahbi Khazri. Faut-il d'abord passer le cap du premier tour ? Une chose est sûre : la Tunisie a les moyens de se qualifier au deuxième tour, au même titre que l'Algérie et le Sénégal. L'équipe qui fera le premier faux pas parmi ce trio le payera au comptant. L'Algérie ne m'a pas convaincu lors de son dernier match face au Cameroun. Le jeu des Algériens était haché. Il n'y avait pas non plus de cohésion entre les joueurs. On sent qu'il y a un réel problème de vedettariat. Les individualités existent, mais chacun joue pour lui-même. Bref, le talent y est, mais le groupe n'est pas homogène. Il y a un conflit de personnalités qui rejaillit sur le jeu collectif. Au fait, le Sénégal nous fait beaucoup plus peur que l'Algérie. Il faut que nous soyons les meilleurs. Nous n'avons pas droit à l'erreur».