« Les Ergs du Sable » de Hafedh Zallit se distingue Clôture hier soir à la salle Le Colisée de la 18e édition des Journées théâtrales de Carthage avec l'annonce du palmarès des pièces primées après un conducteur très ennuyeux ... Tapis bleu et peu de strass et paillettes dans cette clôture, mais aussi moins de figures du théâtre tunisien présentes comme à l'ouverture. Une cérémonie qui a démarré en donnant la scène à l'Afrique avec Bénéo Savé et sa troupe Zitiko Mania. Cette fois, le spectacle mêle le conte à la musique, ce qui le rapproche le plus du théâtre ou presque... C'est ensuite les étudiants de « Shakespeare Academy » qui présenteront un morceau de dix minutes d'un répertoire peu connu des Tunisiens et qui est basé sur la répétition (trop longue ) du même rythme et des mêmes paroles. Le poète Jabeur Lemtiri a été invité à déclamer l'un de ses poèmes mais à plusieurs reprises, il s'emmêle les pinceaux et oublie son texte. Une cérémonie de clôture dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle s'est distinguée par un conducteur très ennuyeux avec un pouls presque absent dans le rythme et une monotonie flagrante ponctuée par le retour sans cesse des présentateurs sur scène. Ringard comme conducteur ! N'eût été la prestation de Lobna Noômane, qui a chanté les poèmes de Walid Ajmi accompagnée au luth par Mehdi Chakroun, on aurait comparé cette clôture à une fête de fin d'année scolaire. On a trouvé le temps trop long avant l'annonce du palmarès ponctué lui aussi de discours qui mêlent la politique à l'artistique. On gagnerait vraiment à confier ce type de cérémonie à des professionnels.