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18e édition des JTC Côté cour, côté jardin
Arrêt sur image
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 11 - 2016


Par Samira DAMI
Les JTC, dans leur 18e édition, ont été programmées dans la foulée de la 27e édition des JCC (Journées cinématographiques de Carthage) favorisant effervescence et animation dans le centre-ville de Tunis ainsi que dans une vingtaine de villes du pays.
Les amoureux de théâtre, sur les pas des cinéphiles, sont venus nombreux pendant plus d'une semaine (du 18 au 26 novembre) afin de se plonger dans la magie du 4e art en suivant des dizaines de représentations des 62 œuvres théâtrales programmées à Tunis, dans les régions et dans les universités. Cela sans compter le colloque international qui s'est focalisé sur l'œuvre du grand dramaturge et metteur en scène britannique William Shakespeare, dont on commémore, cette année, le 4e centenaire de sa mort, ainsi que les rencontres professionnelles des JTC et les hommages à des figures phare du théâtre arabe et africain, etc.
Cependant, quelques failles et couacs méritent un arrêt sur image. Relevons, d'abord et encore une fois, ce paradoxe qui consiste à donner le coup d'envoi des JTC dans une salle de cinéma (Le Colisée), alors que le clap des JCC a été donné au palais des Congrès.
Passons si c'était une première du genre, mais quand cela se répète depuis quelques années, on ne peut que fustiger ces dysfonctionnements et problèmes au niveau de notre infrastructure culturelle qui mérite plus que jamais des solutions et une action efficace afin d'éliminer tous ces paradoxes aberrants. Voire absurdes.
Nous avons constaté, ensuite, que les mêmes scènes de files, côté billetterie, interminables devant les guichets et de bousculades vues lors des JCC se sont reproduites lors de ces dernières JTC. Puisque tout le monde, même les invités, les journalistes, les étudiants et même des personnes qui n'avaient rien à voir avec le théâtre, munis de badges, devaient acquérir leur billet pour voir les pièces.
Souvent, la capacité des salles ne pouvait accueillir le grand nombre de spectateurs qui se sont déplacés sans pouvoir entrer dans les salles, même munis de leur billet. Il faut dire que durant les trois premiers jours, 15.000 spectateurs ont suivi les différentes représentations théâtrales à Tunis. Il faudrait, donc, trouver une solution radicale et efficace à ce problème d'acquisition de billets qui se pose aussi bien durant les JCC que les JTC.
Enfin, côté organisation, plusieurs invités se sont trouvés livrés à eux-mêmes, selon leurs propres aveux. Certains ont même rencontré des problèmes au niveau du logement et de la restauration. Ils se sont même plaints de leurs accompagnateurs qui faisaient la loi, notamment lors des déplacements dans les régions et au sein des universités. Pis, certains invités n'étaient pas informés de l'existence et du lieu même du colloque qui se déroulait pourtant à l'hôtel même où ils résidaient. Enfin, lors de la séance d'hommages rendus à la comédienne Jalila Baccar et au conteur et comédien togolais Bénö Sanvee, ce dernier a dû attendre deux heures pour qu'enfin on daigne lui consacrer les honneurs auxquels il avait droit. Malheureusement, quand vint son tour, la plupart des présents avaient déjà quitté la salle. Volet communication, le bulletin quotidien des JTC, de retour, sur décision personnelle du directeur des JTC Lassaâd Jamoussi, était hélas distribué à une heure tardive ou le lendemain. Mais malgré ces couacs, il y avait, également, du bon, lors de ces journées, puisque ce rendez-vous du monde des planches a drainé des jeunes et moins jeunes, notamment des étudiants qui ont fréquenté toutes ces représentations théâtrales d'où la qualité n'était, généralement, pas du tout absente.
L'un des moments forts de ces JTC n'était autre que le colloque international intitulé «Skakespeare sans frontières», qui a été conçu et animé par l'universitaire et critique de théâtre Mohamed Moumen.
Un rendez-vous intellectuel d'une très haute facture de par les problématiques proposées aux participants, venus d'Amérique, d'Europe et du monde arabe, et les conclusions qui ont couronné deux journées de débats libres, ouverts et pertinents qui ont mis en lumière «plusieurs aspects demeurés encore peu explorés de l'œuvre de ce dramaturge élisabéthain», «un génie du théâtre».
Cela à travers le regard et la vision croisés de spécialistes aussi bien du Sud que du Nord.


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