Une avancée récente considérable a été réalisée, sur le plan expérimental, dans le traitement du cancer grâce aux travaux de l'équipe de Raphaël Rodriguez à l'Institut Curie de Paris. Le chercheur a décidé de se pencher et d'axer ses travaux de recherche sur les raisons de la résistance des cellules cancéreuses à la radiothérapie et à la chimiothérapie et aux traitements conventionnels anticancéreux, l'enjeu étant de limiter la prolifération des métastases responsables, à travers le monde, des milliers de décès par le cancer, toutes formes confondues. Au fil de ses recherches, ce spécialiste en chimie et en biologie a fini par faire une découverte capitale : les cellules résistantes responsables de l'évolution mortelle du cancer, notamment pour les cancers du pancréas et du poumon dont les taux de survie sont très faibles présentent une faiblesse : ces cellules qui ont une capacité à devenir métastatiques en proliférant et en colonisant l'organisme, sont vulnérables et sensibles au fer. Or une trop grande concentration interne de ce métal peut leur devenir toxique et induire un processus de mort cellulaire. A partir de la découverte de ces résultats, l'équipe de scientifiques de l'Institut Curie ont pu mettre au point une molécule extrêmement prometteuse qui vient à bout des cellules cancéreuses résistantes responsables de l'évolution très agressive de certaines formes de cancer redoutables à l'instar de celui du pancréas. Les résultats de ces récents travaux scientifiques qui ont été publiés dans la revue scientifique Nature au début du mois, suscitent, aujourd'hui, énormément d'espoir pour des malades qui souffrent de formes de cancer très agressifs.