Intérêt tuniso-australien dans l'agroalimentaire et l'artisanat Une délégation de chefs d'entreprises australiennes représentant la Chambre de commerce australo-arabe accompagnée de la nouvelle ambassadrice d'Australie à Tunis ont été reçus à l'Utica, vendredi 24 mars, en présence d'un certain nombre de chefs d'entreprises et représentants des structures d'appui tunisiens. La rencontre a permis d'examiner le potentiel de coopération et de partenariat entre les entreprises du secteur privé dans les deux pays opérant, notamment, dans les secteurs des industries agroalimentaires et de l'artisanat. Partenariat entre le Cepex et la Faculté des sciences économiques Une convention de partenariat a été signée, vendredi, à la Maison de l'exportateur entre le Centre de promotion des exportations (Cepex) et la Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis dans le cadre de l'ouverture de l'administration publique sur le monde universitaire, a indiqué le Cepex, dans un communiqué. L'objet de cet accord de partenariat est de favoriser le partage d'expertise en matière d'outils et de pratiques institutionnels pertinents d'appui au processus du développement des compétences nationales et étrangères en matière de commerce international et de l'export. Il vise également à entreprendre des études et à mener des recherches relatives aux problématiques, défis et perspectives du développement territorial en Tunisie, ainsi que d'organiser des rencontres d'études et de débats entre professionnels du développement du commerce international et universitaires autour de questions d'intérêt commun, selon la même source. Cet accord projette aussi d'assurer un encadrement pédagogique, professionnel, instructif et valorisant des étudiants des parcours formatifs sus-indiqués, tout en favorisant une interaction pertinente et une coordination étroite entre acteurs des deux institutions. La signature s'est déroulée en présence de Aziza Htira et Hédi Trabelsi, respectivement P.-d.g. du Cepex et doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis. 10 mille postes à supprimer Une source officielle a annoncé, le 23 mars, que le Fonds monétaire international (FMI) devrait débloquer prochainement la deuxième tranche d'un prêt de 2,8 milliards de dollars US concédé à la Tunisie. Ce financement, d'une valeur de 350 millions de dollars US, intervient avec trois mois de retard. Le FMI l'avait reporté, en raison de la faible progression des réformes pour lesquelles il est alloué. Ridha Saïdi, conseiller aux affaires économiques du premier ministre tunisien, a confirmé qu'une « délégation du FMI sera en Tunisie au début du mois prochain pour discuter de l'avancée des réformes». Au nombre des mesures, la suppression de quelque dix mille postes de fonctionnaires au sein de l'administration publique. Le déblocage de cette deuxième partie du prêt du FMI ouvre à la Tunisie la possibilité d'avoir accès à d'autres prêts de la part d'organisations internationales, comme la Banque africaine de développement, la Banque mondiale ou encore l'Union européenne. La dégradation de la situation sécuritaire et la multiplication des mouvements sociaux avaient entraîné, dès le second trimestre 2015, un ralentissement de l'économie, avec une croissance de 0,5%. L'entrée en fonction d'un nouveau gouvernement en février 2015 a été suivie par une hausse de plus de 20% des dépenses d'investissement par rapport à l'année précédente, selon les estimations de la Banque africaine de développement.