Houssine Mouelhi à la tête de la TFB à Paris Houssine Mouelhi a pris ce mercredi à Paris ses nouvelles fonctions de directeur général de la Tunisian Foreign Bank (TFB). Coopté membre du conseil d'administration et désigné à la tête de la Banque lors d'une réunion vendredi dernier à Tunis, il a commencé par prendre un premier contact avec les équipes de l'agence de Tunis de la TFB. Il a été choisi au terme d'un long processus de sélection. Une telle démarche qui a été amorcée avec la STB, la BH et la BNA rassure et vient confirmer le souci de la transparence et l'exigence de l'excellence dans le choix des premiers responsables des institutions bancaires publiques. Suite à un appel à candidatures auquel ont postulé plus de trente banquiers, tunisiens et français, une short-liste de cinq nominés a été arrêtée par un comité de recrutement composé notamment de représentants des actionnaires et d'indépendants et chaque candidat présélectionné devait présenter un plan de redressement et de développement de la TFB. Ancien directeur général de la BTK, qui a pour actionnaire de référence le groupe français Bpce, pur produit de l'université tunisienne, Mouelhi a à son actif une longue expérience bancaire de près de 30 ans, notamment au sein d'Amen Bank. A la tête de la TFB, il a pour mission de redonner son aura à un fleuron national qui devra activement contribuer au rayonnement de la Tunisie sur la scène financière et bancaire internationale. Libéralisation du transport avec l'Arabie saoudite L'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopé, mercredi, au cours d'une séance plénière, tenue au palais du Bardo, le projet de loi organique relatif à la réglementation du transport des personnes et marchandises par voies routières conclu entre l'Etat tunisien et l'Arabie Saoudite. Cet accord a pour objectif de mettre en place un cadre juridique qui règlemente le transport international des marchandises entre les deux pays. Il vise également, d'après les propos d'Anis Ghedira, ministre du Transport, à permettre aux transporteurs tunisiens de réaliser des opérations dans le territoire de l'autre partie contractante. Ledit accord a aussi pour buts de faciliter l'entrée des véhicules transportant des voyageurs et des marchandises sur les territoires des deux Etats et de développer les échanges commerciaux, à travers la facilitation des opérations de transport, dans le cadre de voyages organisés ou non organisés. Ghedira a, par ailleurs, indiqué que cet accord se distingue à l'instar des autres conventions par l'exemption de l'autorisation d'entrée qui était appliquée entre les deux Etats. Le ministre a, en outre, précisé que la Tunisie concluera deux accords similaires avec la France et la Russie pour organiser le transport des personnes et des marchandises sur les voies routières entre et à travers les territoires des Etats contractants. La Tunisie, a-t-il ajouté, négocie, actuellement, trois autres accords semblables avec la Slovénie, le Niger et le Burkina Faso, en plus de dix accords qui sont encore au stade de négociations primaires. Le responsable a déclaré que la Tunisie a signé, à ce jour, 33 accords semblables dans le secteur du transport des personnes et des marchandises et le passage sur les routes, dont l'un d'eux avec l'Union du Maghreb Arabe( UMA). Au niveau des accords bilatéraux, quatre conventions bilatérales ont été signées entre la Tunisie et les pays du Maghreb arabe, sept entre la Tunisie et des pays arabes, deux avec des Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), deux avec des Etats africains non arabes et 18 avec des pays européens. Un workshop sur les sukuks Un workshop sur les techniques et les modalités pratiques de montage, de lancement et de placement d'émission de sukuks a été organisé, mercredi, à Tunis, à l'initiative de la bourse de Tunis et en collaboration avec la Bourse de Nasdaq Dubaï et Norton Rose Fulbright (cabinet d'avocats global spécialiste des mandats transfrontaliers complexes). Le directeur général de la Bourse de Tunis, Bilel Sahnoun, a indiqué, à cette occasion, que l'objectif recherché de cet événement est de présenter aux participants, qui représentent les principaux acteurs et centres de décision en relation avec le financement de l'Etat (le Conseil du marché financier, les ministères des Finances et de l'Investissement et de la Coopération internationale, les intermédiaires en Bourse...), les avantages et les raisons de l'émission des sukuks ainsi que les grands émetteurs de cet instrument dans le monde. «Ce workshop a été organisé suite à la signature le 7 mars dernier à Tunis d'un protocole d'accord entre la bourse de Tunis et la bourse Nasdaq Dubaï», a encore indiqué M. Sahnoun. Et d'ajouter qu'une Task Force a été constituée, à cette occasion, pour tracer une feuille de route et pour coordonner les efforts et exécuter les décisions en vue du lancement du premier financement par sukuks du gouvernement tunisien. M. Sahnoun a indiqué que la Tunisie a opté pour la diversification de ses ressources de financement du budget de l'Etat, à travers l'émission des sukuks. Il a fait savoir qu'une loi relative aux sukuks islamiques a été promulguée depuis l'année 2013, mais jusqu'à ce jour, elle n'a pas été appliquée en raison de la contradiction de ses textes d'application avec d'autres textes réglementaires.