Après Marrakech, Monte Carlo et Barcelone, le Tunisien perd au premier tour encore une fois sur terre battue Paye-t-il les efforts et les bonnes prestations du début de saison? Juste après la Coupe Davis où il s'est beaucoup investi, Malek Jaziri a accusé un coup de fatigue et ses résultats ne sont plus aussi brillants qu'auparavant. En tout cas, et après la coupe Davis à Chypre, et avec le début de la saison sur terre battue, notre joueur a perdu 4 fois au premier tour. A Barcelone, face à Granollers, à Monte Carlo face à Simon, à Marrakech face à Chardy et maintenant à Estoril face au Portugais Gastao Elias (107e ATP), sur le score de 6/4, 3/6 et 6/3, une série de 4 défaites toutes au premier tour, qui montre bien que la terre battue est devenue un casse-tête pour notre joueur qui a perdu des places au classement ATP. Après avoir rejoint le top 50, voilà qu'il recule pour être 68e. Espérons qu'il retrouve sa solidité et sa fraîcheur physique avant Roland-Garros. Nana Trophy : tradition à développer Même si l'absence de Ons Jabeur a laissé un grand vide, le Nana Trophy 2017 a conforté la tradition entamée depuis 2012. C'est un tournoi devenu un repère incontournable dans le circuit tunisien. C'est le tournoi le plus important et le plus doté sur le plan financier (surtout après la disparition du Tunis Open). Cette année, c'est un nouveau contexte : les organisateurs ont dû composer sans Ons Jabeur, la joueuse-fétiche du public. Cela explique la moindre assistance et la popularité qui a un peu fléchi. Chiraz Bechri, qui portait les espoirs de faire oublier Ons Jabeur, manque encore de métier et de l'expérience. Elle a été battue au premier tour d'un tableau final relevé et marqué par la présence de joueuses de qualité. Finalement, c'est la Hollandaise Richel Hogenkamp qui a gagné le titre après avoir battu en finale Lina Gjorchest 7/5 et 6/4. Maintenant, les dirigeants du TCTunis, club organisateur, doivent, à notre avis, penser à développer cette tradition et à probablement augmenter la dotation pour attirer d'autres joueuses de qualité à la recherche de points WTA. Un grand tournoi et un tableau fort, quitte à mettre la barre haut pour nos joueuses, seraient une idée à creuser. En tout cas, le TC Tunis, club organisateur, a réussi le côté organisation. La machine est bien huilée au fil des éditions. Mais faudra-t-il penser à développer le Nana Trophy pour le futur.