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Le retour aux sources
JCC 2017 — conférence de presse au pavillon tunisien sur la croisette
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 05 - 2017


De notre envoyée spéciale à Cannes, Samira DAMI
Une conférence de presse a été organisée, hier, au pavillon tunisien à Cannes, afin de donner les grandes lignes et les nouveautés de la 28e édition des JCC (Journées cinématographiques de Carthage) qui se déroulera du 4 au 11 novembre prochain.
Devant un bon nombre de journalistes de la presse nationale et internationale et de professionnels du cinéma arabe, africain et du reste du monde et en présence de Fethi Kharrat, directeur du Cnci (Centre national du cinéma et de l'image) et de Mounira Ben Halima, directrice des arts audiovisuels et du cinéma au ministère des Affaires culturelles, le directeur général des JCC, Néjib Ayed, a tenu à souligner que «ce festival est vieux d'un demi-siècle, plus une année, soit 50+1». Et cela, selon lui, pour une raison essentielle, «le recentrage de cette manifestation panafricaine sur les fondamentaux qui ont présidé à sa création».
D'autant, a-t-il ajouté, que « ces Journées ont été créées dans une logique de militantisme et non de paraître, de bling-bling et de paillettes, comme cela a été le cas ces dernières années. Ce qui n'est pas du meilleur effet ni résultat, car nous ne sommes pas en concurrence avec d'autres festivals».
Les JCC ont, insiste-t-il, «des objectifs et des fondamentaux clairs : promouvoir les cinémas arabe et africain en leur offrant une aire de lancement».
Ainsi, cinq changements et nouveautés ont été annoncés par le directeur général des JCC au niveau de certains choix et de la programmation :
– Le rétablissement de la section documentaire, un genre qui offre davantage l'occasion aux jeunes de faire des films et de créer, en raison des financements moins coûteux qu'il exige.
– La suppression de la section compétition des premières œuvres. Sont, donc, prévues deux sections en compétition la première consacrée aux films de fiction et la deuxième aux films documentaires. Mais un jury spécial aura la tâche de décerner «le prix Taher Cheriaâ», qui sera maintenu aux premières œuvres de fiction et de documentaire.
– Le recentrage de la section «Ciné-promesse» consacrée aux films d'école sur les écoles africaines et arabes de cinéma seulement.
– Le doublement de la valeur des prix récompensant les lauréats : «Ce qui n'est pas négligeable», commente le conférencier.
– Enfin, le retour à la spécificité première des JCC qui étaient un festival tricontinental se focalisant sur les cinémas africain, asiatique et latino-américain. Des sections à part entière sont prévues pour ces cinématographies avec à chaque fois des focus sur la culture, les traditions et les arts d'un pays de chacun de ces continents. Lors de la 28e édition quatre pays ont été choisis dont l'Algérie et l'Afrique du Sud et les cinéphiles les découvriront à travers des arts autres que le cinéma, la danse par exemple.
Multiplier les ateliers
Au plan de l'industrie du cinéma, «un atelier de développement de projets» sera lancé en 2018 et dont le but est d'aider les jeunes réalisateurs du continent à chercher des financements pour leurs films et à obtenir des bourses. Cet atelier vient, donc, s'ajouter aux deux ateliers traditionnels : Takmil (finition) où l'on octroie des bourses aux jeunes cinéastes arabes et africains leur permettant de soumettre leurs films, en phase de post-production, à un jury composé de spécialistes et d'experts et«Producer network» qui permet à de jeunes réalisateurs et producteurs africains et arabes, ayant un projet de long-métrage fiction ou documentaire, au stade du développement, de rencontrer des professionnels d'envergure pour les coacher et les orienter.
Enfin, la création de «Film-commission» et d'une plateforme à l'instar de «Roma-Lazio film-commission» en Italie «et dont le budget colossal égale celui de notre ministère des Affaires culturelles», a commenté Néjib Ayed. Le but de ces structures est de promouvoir et d'organiser les tournages de films étrangers dans les régions en offrant aux producteurs nationaux et internationaux avantages et prix préférentiels. D'ailleurs, le thème du colloque de cette 28e édition des JCC portera sur la «Film-commission».
Répondant à l'une des questions de La Presse, le directeur des JCC a certifié «qu'il dispose d'un budget conséquent pour assurer les augmentations des valeurs des prix et récompenses des JCC et autres bourses pour les jeunes réalisateurs africains et arabes».
Prenant la parole, de son côté, le directeur du Cnci a insisté sur «la nécessité du retour aux fondamentaux des JCC, loin de tout mimétisme afin d'éviter que le festival ne perde, définitivement, sa spécificité». Car, selon lui, les JCC ont une vocation primordiale : «Promouvoir et donner de la visibilité aux cinématographies arabe et africaine».


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