Après la pluie, le beau temps... Quand on a vécu une fin de compétition de play-off sur les nerfs et une phase retour de play-out sous le signe de la défaite interdite, le repos est forcément mérité. C'est le cas du CAB qui a sauvé, en fin de compte, sa place au forceps. C'est qu'il a souffert! Aujourd'hui les Cabistes peuvent partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli. Certes, on pourra épiloguer longtemps sur les raisons qui ont mis le club nordiste dans une pareille situation, mais dans l'immédiat, l'essentiel est d'être là et bien là dans les grandes occasions. Les «Jaune et Noir» sont entrés donc dans une phase de décompression après la séance d'entraînement qui s'est déroulée jeudi dernier au stade Ahmed-Bsiri. La date du démarrage de la préparation pour la nouvelle saison n'est pas encore fixée pour la simple et bonne raison qu'on ne sait pas jusqu'à nouvel ordre, celle du retour au championnat. Tout ce que l'on sait est que les Cabistes passeront le mois de Ramadan à la maison. Ce n'est qu'après que la situation se décantera et que l'on verra plus clair. Entretemps, le comité directeur fera de son mieux pour récupérer un peu d'argent des opérations de transfert des ex-Cabistes Youssofa et Prince, puisque le paiement s'effectuerait suivant un échéancier, a-t-on appris de source sûre. Les besoins des joueurs sont énormes et les responsables bizertins n'attendent que d'honorer leurs engagements sur le plan financier. Il va falloir trouver un terrain d'entente avec toutes les parties concernées pour pouvoir débuter le nouvel exercice 2017-2018 dans de bonnes conditions. Un grand public mérite une grande équipe de football. Maintenant, il ne reste plus qu'à aller chercher l'argent là où il est. Les sociétés privées ou semi-étatiques ou publiques, qui sont source de pollution, de surcroît, ne manquent pas à Bizerte. Alors de grâce, jouons gagnant-gagnant! La jeunesse de la région de Bizerte, comme partout ailleurs dans notre pays, a besoin de s'épanouir avec le sport. Aidons-la...