L'élite du volleyball masculin va se retrouver à l'occasion de la 28e édition de la ligue mondiale qui débutera ce vendredi et qui prévoit sept semaines de compétition exceptionnelle. Ce ne sont plus trente-deux mais trente-six équipes réparties sur trois niveaux qui vont se lancer dans une course-marathon avec, à la clé, une dotation portée à vingt millions de dollars. L'évolution des chiffres situe bien l'importance prise par cette compétition devenue un inamovible sommet annuel, qui lie entre eux les grands rendez-vous quadriennaux. Cette année, tous à l'assaut de la forteresse serbe. La sélection de la Serbie s'est distinguée de belle manière en finale de l'édition précédente en prenant le dessus sur le Brésil qui détient le recoud, ex aequo avec l'Italie, avec neuf titres, sachant que ces deux pays demeurent les seuls qui ne se sont pas absentés depuis le lancement de la World League en 1990. Pour sa part, la Tunisie s'apprête à enregistrer sa quatrième participation avec la ferme intention de faire beaucoup mieux que lors des précédentes pour aspirer à une place au classement final du tour principal. En 2016, l'équipe de Tunisie a disputé 6 rencontres, a réalisé trois victoires s'est inclinée à trois reprises pour terminer 33e. En 2015, six rencontres, une victoire et cinq défaites, le six national s'est classé à la 32e et dernière place. En 2014, six rencontres, 1 victoire et cinq défaites, la Tunisie termine à la 28e place sur 28 participants. La Tunisie fin prête L'équipe de Tunisie qui termine aujourd'hui son cycle de travail pour la circonstance devra être très forte techniquement et mentalement pour réussir le tournoi du Monténégro. Ses adversaires ne manquent pas d'arguments comme Taïwan 28e au classement de la dernière édition, du pays hôte 29e et de l'Estonie qui trouve la ligne mondiale pour la première fois et qui s'est montrée efficace dans ses manœuvres lors de ses récents tests amicaux. Jacob Antonio, à une journée de l'ultime étape préparatoire à Sousse, a arrêté la liste des quatorze joueurs pour le tournoi au Monténégro du 2 au 4 juin et celui de Tunis du 9 au 11 juin. Elle comprend : deux libréos : Saddam Hnissi et Anouar Taouerghi, deux passeurs : Mehdi Ben Cheikh et Khaled Ben Slimène, trois contreurs centraux : Ahmed Kadhi, Omar Agrebi et Nabil Miladi. Cinq attaquants : Wassim Ben Tara, Mohamed Ben Youssef, Hamza Nagua, Hichem Kaâbi, Ismaïl Maâla et deux polyvalents : Ilyès Karamosli et Mohamed Ali Ben Othmen. L'équipe s'envolera après-demain vers le Monténégro et aura l'opportunité d'effectuer au moins deux séances d'entraînement sur le parquet de la salle officielle de la compétition. Le Brésil accueillera la phase finale C'est précisément dans la ville brésilienne de «Curitibia» que se tiendra la dernière et décisive phase de la World League 2017. La ville est dotée d'une gigantesque salle d'une capacité de trente cinq mille places réservée uniquement pour les grandes manifestations de volley-ball. Ainsi, le Brésil renoue avec l'organisation du dernier tour de l'épreuve après celles de 1993, 1995, 2002, 2008 et 2015. En route vers les championnats du monde Conformément à ce qu'elle a annoncé auparavant, la FTVB a annulé officiellement les tournois éliminatoires pour la qualification au championnat du monde 2018. Les championnats continentaux de cette année serviront à la liste des vingt-quatre équipes au mondial sachant que l'Italie et la Bulgarie en tant que pays organisateurs et la Pologne détentrice du titre sont qualifiés d'office. Sept places sont réservées pour l'Europe, cinq pour l'Amérique du Nord et du centre, quatre pour l'Asie, trois pour l'Afrique et deux pour l'Amérique du sud. Le Mondial devrait avoir lieu du 10 au 30 septembre 2018. Pour celui des dames, il se tiendra du 30 septembre au 21 octobre, au Japon, avec la présence des vingt-quatre équipes issues des championnats continentaux. Le Japon organisateur et les USA champions du monde 2014 en Italie sont qualifiés directement.