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La vie reprend son cours normal à Niamey
Après le coup d'Etat de jeudi au Niger
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 02 - 2010


NIAMEY (Reuters) — Marchés, banques et écoles ont ouvert comme à l'accoutumée hier à Niamey, au lendemain du coup d'Etat qui a mis fin à la présidence de Mamadou Tandja. Les seuls soldats dans les rues étaient des militaires en patrouille, équipés d'armes légères. La communauté internationale a condamné le putsch au Niger mais diplomates et analystes estiment qu'il pourrait ouvrir la voie à la tenue d'élections dans ce vaste pays d'Afrique de l'Ouest producteur d'uranium. La présidence de la Commission de l'Union africaine (UA) a réclamé «le retour rapide à l'ordre constitutionnel» et a réaffirmé «la disposition de l'UA à faciliter un tel processus, en étroite collaboration avec la Cedeao», la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest. La junte a lancé un appel au calme et a décrété la fermeture des frontières. Les fonctions des ministres et des gouverneurs régionaux démis ont été confiées à leur chef de cabinet. Après plusieurs mois de tensions, dues aux initiatives du président Tandja pour prolonger son mandat en dépit des manifestations de l'opposition et des protestations de la communauté internationale, les Nigériens semblent reprendre leur souffle. «Maintenant, je pense que nous allons pouvoir travailler normalement, libérés de la pression de la rue et des radios privées aux ordres des politiciens», s'est félicité un enseignant de la capitale. Au terme de quatre heures de combats, qui ont fait au moins trois morts, Mamadou Tandja a été arrêté jeudi par les militaires rebelles qui ont annoncé la suspension de la Constitution et la dissolution de toutes les institutions. «Nous, forces de sécurité et de défense, avons décidé de prendre la responsabilité de mettre fin à la situation de tensions politiques que vous connaissez», a déclaré le colonel Goukoye Abdul Karimou, porte-parole de la junte, dans un communiqué lu à la télévision d'Etat. La junte, baptisée Conseil suprême pour le rétablissement de la démocratie (Csrd), a ensuite décrété un couvre-feu pour la nuit. Elle est présidée par Salou Djibo, un officier de 49 ans peu connu qui a servi dans les forces de l'Onu en Côte d'Ivoire et en République démocratique du Congo. Il a suivi des formations à Bouaké (Côte d'Ivoire), au Maroc et en Chine, selon des sources militaires. De l'ethnie Djerma-Songhay, la deuxième plus nombreuse au Niger, il commandait la garnison de Niamey. Parmi ses membres figurent le colonel Abdoulaye Adamou Harouna, qui commande le détachement nigérien mis à la disposition de la Cedeao. C'est lui qui a attaqué le palais présidentiel jeudi. Un autre putschiste, le colonel Djibril Hamidou, surnommé «colonel Pelé» parce qu'il dirige la fédération nationale de football, avait déjà été porte-parole des auteurs du coup d'Etat de 1999. La junte n'a pas précisé combien de temps elle envisageait de rester au pouvoir mais elle a appelé les Nigériens à soutenir son action, apparemment avec succès. «J'espère que les militaires vont rétablir l'ordre (...) et nettoyer le paysage politique», dit un chauffeur de taxi. «Il faut repartir à zéro, sans se compromettre avec la classe politique actuelle qui s'est discréditée pendant vingt ans». Le Président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, avait dissous le Parlement et fait adopter en août par référendum une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandat de cinq ans, qui a expiré en décembre. Le référendum constitutionnel, condamné par l'opposition nigérienne et la communauté internationale, a éliminé une bonne part des freins à l'autorité de Mamadou Tandja en supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels et en lui accordant trois ans de pouvoir supplémentaires sans avoir à se présenter à nouveau devant les électeurs. La Cour constitutionnelle a déclaré ce vote illégal. Mamadou Tandja a répliqué en remplaçant tous les membres de l'instance judiciaire par des membres nommés par ses soins. La Cedeao a suspendu le Niger en octobre dernier et les Etats-Unis ont supprimé en décembre les avantages commerciaux qu'ils accordaient au pays.

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