Par Jalel Mestiri A travers l'œuvre de son président, l'EST galope au maximum de ses moyens. C'est pour le genre de finale comme celle de ce soir que l'équipe vit, se revendique et se mérite. Pour ces moments classés hors du temps. C'est toujours un vent de fraîcheur. On peut toujours discuter du mérite des uns et des autres, de l'impact des palmarès, des entraîneurs, des joueurs. Mais il y a des données qui ne souffrent pas la contestation. Elles sont liées à ceux qu'on a pris l'habitude de considérer, à tort ou à raison, comme des hommes de l'ombre. Un qualificatif assez déraisonnable. Non, ces hommes ne vivent pas dans l'ombre. Ils font tout ou presque pour leur club. Ils sont à l'origine des exploits et des palmarès. Pour eux tout a un sens, une raison et ils font de sorte à ce que les joueurs aient les meilleures conditions de travail. De vie en groupe. On sait ce qui fait la force d'une équipe comme l'Espérance. Mais on sait encore davantage l'apport inconditionnel du président du club, Hamdi Meddeb. Sa manière d'agir, sa capacité à forcer les choses, son dévouement et son amour majuscules pour les couleurs de son club. On avait pris l'habitude de parler des joueurs espérantistes et des entraîneurs qui se succèdent. Mais on a oublié un président qui sait vivre avec des convictions qu'il a réussi à faire partager avec tout l'entourage du club. Mais aussi de mettre en application tout ce qu'il a appris du football. Depuis qu'il a accédé à la présidence, l'EST a souvent eu la valeur de ce que lui apportait son président. Au moment où l'Espérance dispute aujourd'hui la finale de la Coupe arabe, une pensée nous vient pour Hamdi Meddeb auquel on reconnaît cette aptitude à toujours marcher jusqu'au bout, sur une ligne de crête perchée dans les hautes sphères du ballon rond. Afin d'offrir les meilleures conditions de réussite aux joueurs, il a instauré des méthodes de travail exceptionnelles. Avec lui et sous sa présidence, l'EST ne bat pas seulement ses adversaires, mais elle est en train de changer tout qui a rapport à la compétition. Au football. Là où il est, Hamdi Meddeb a réussi à bousculer l'ordre établi, à la vitesse d'un président décidé à réussir. Cela témoigne d'une personnalité affirmée et d'un caractère bien trempé. Avec lui, l'EST est en train de surfer sur la vague des succès. Ce n'est pas tout. Il ne veut pas que l'on parle des choses ordinaires. Ce qui est en train de se passer à l'Espérance est remarquable. L'équipe entre chaque fois un peu plus dans l'histoire, un peu plus dans les performances. L'envie de se distinguer peut justement changer une équipe, un parcours. Un destin. A travers l'œuvre de son président, l'EST galope au maximum de ses moyens. C'est pour le genre de finale comme celle de ce soir que l'équipe vit, se revendique et se mérite. Pour ces moments classés hors du temps. C'est toujours un vent de fraîcheur. L'histoire de l'Espérance est importante pour les passionnés, pour les puristes, mais aussi pour les réalistes, les pragmatistes. On aimerait qu'elle continue avec son président à produire des feux d'artifice dans chaque épreuve, dans chaque match. Qu'elle continue à faire entendre sa musique. On en est aujourd'hui convaincu. Elle peut être amenée à exprimer des choses au-delà de ce qu'on pourrait attendre. Dans tout ce qui est demandé, voire exigé, les principes de base subsistent quel que soit le nom de l'adversaire. Le statut, les certitudes impriment une personnalité, un mode de comportement, une ligne de conduite. L'EST ne dispute pas seulement la finale de la coupe arabe, mais elle s'ouvre encore et toujours à des choses nouvelles, bousculant les limites pour extraire le meilleur dans une compétition aussi relevée.