Après les nombreux départs, l'équipe aura un visage différent. S'il est une question que l'on ne cesse de se poser à Gabès, parmi les fans de la «Stayda» précisément, et qui n'a pas pour l'instant de réponse claire, c'est bien la suivante : quel visage aura le SG après tout le remue-ménage et les chambardements qu'il a connus durant cet été et qui sont sans précédent dans l'histoire du club? Si le changement intervenu au niveau du staff technique avec la venue de Gérard Buscher en remplacement de Mourad Okbi ne semble pas inquiéter, du moins pour l'instant, les nombreux départs de joueurs cadres paraissent, eux, chiffonner tout le monde. Il suffit de citer le trio Ahmed Hosni, Youssef Fouzaï-Aymen Kthiri qui a choisi le ST comme nouvelle destination, le duo Hamza Hadda-Hichem Essifi qui a rejoint l'US Monastir et enfin Aliou Cissé qui a atterri, lui, en solitaire au CAB pour comprendre tout le vide laissé au sein de l'effectif «vert et blanc». Trop sans doute en une seule saison et les retombées de ces départs en cascade risquent d'être chèrement payées. Il y a eu, certes, les nouveaux arrivants pour combler ce vide énorme comme Khaled Melliti, Khaled Gharsallaoui, Mondher Guesmi, Isaka Abudo, Ahmed Mida, deux nouveaux étrangers, Moses et Konan, avec Dramé Mikhaïlo qui a rempilé pour une autre saison mais est-ce le bon remède pour mettre sur pied en un temps record une nouvelle ossature d'équipe solide et un dispositif bien ficelé avec les automatismes, les repères et la complémentarité nécessaires ? Bien sûr, il y a toujours Wassim Naouara dans les buts, Akram Ben Sassi et Hachem Abbès dans la charnière centrale de la défense, ce qui est un facteur rassurant pour le secteur défensif, mais pour le reste, tout est à refaire, tout est à reconstruire. Heureusement que pour les Gabésiens, le premier adversaire de la saison s'appelle la JSK qui est encore à la recherche d'un entraîneur pour remplacer Khemaïes Laâbidi et qui connaît lui aussi quelques difficultés.