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Colombie : gros plan sur le festival afro à Medellin
Cinéma
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 09 - 2017

Pour sa deuxième édition, Kunta Kinte, le festival international du cinéma afro a ouvert ses portes le 4 septembre à Medellin. Durant six jours, plus de 100 films d'une quinzaine de pays vont être présentés. La plupart sont des courts métrages de réalisateurs professionnels, mais aussi des travaux de 110 jeunes formés au travail cinématographique. Cette année, le thème met à l'honneur l'histoire de l'esclavage. Ce sera également un hommage à l'enfance et l'adolescence des Afro-descendants.
En Colombie, comme dans de nombreux pays, être afro-descendant reste un handicap. La société a encore beaucoup de mal à les reconnaître comme partie intégrante. Pour les jeunes, c'est un défi et un déchirement : suivre le mouvement en s'effaçant ou trouver la force d'être fier de ses racines.
Le festival Kunta Kinte veut donner un outil aux jeunes pour s'exprimer et revendiquer leur culture. Ramon Emilio Perea, le directeur du festival, et un membre de l'organisation Carabantu à l'origine du projet, résume l'objectif. «Nous voulons utiliser le cinéma comme outil éducatif pour valoriser et cultiver l'identité des Afro-descendants. Pour faire du cinéma, il faut des moyens financiers.Les Afro-descendants en ont souvent manqué. En Colombie, nous avons peu de cinéastes afros. Alors notre festival veut donner l'opportunité à la communauté professionnelle de se réunir, de se présenter et se développer».
Ramon explique également l'importance d'avoir un regard neuf sur l'image des Afros à travers le cinéma et la photographie. «Durant le festival, nous allons d'ailleurs réaliser la première rencontre des réalisateurs, des cinéastes, des photographes et des producteurs afro-descendants du type. C'est un peu comme créer un réseau d'Afro-descendants. Ainsi, nous voulons travailler sur les représentations de la population noire dans le cinéma et la télévision. Identifier et caractériser cette identité».
Lutte contre le racisme
Outre le travail des représentations audiovisuelles, le thème de fond reste la lutte contre le racisme, le quotidien des Afro-Colombiens. Que ce soit au sein de l'école pour les jeunes, ou au travail et dans les institutions pour les adultes, il est omniprésent. De fait, le travail du festival a été de longue haleine pour choisir des vidéos innovantes.
Le directeur du festival est intransigeant sur la question : «Nous avons fait une sélection des vidéos qui ont un aspect critique, qui ne tombent pas dans les mêmes clichés et stéréotypes de la population noire. Par exemple, ceux des femmes travaillant comme domestiques, ou ceux des hommes africains travaillant pour les personnes métisses ou blanches. Nous voulons combattre le racisme et permettre d'élargir le spectre du thème des Afro-descendants. Qu'on entende que dans la diaspora afro, il y a de nombreuses représentations de la population noire et qu'elle a toujours participé à l'histoire du monde de manière positive».
Cet héritage est pour Ramon le but ultime. Le valoriser et le transmettre aux jeunes est une manière de toucher davantage de personnes. «Notre travail ne se fait pas uniquement avec les afro-descendants. Le racisme se combat avec l'ensemble de la société. Les changements se feront en commun».
Festival de l'enfance et l'adolescence urbaine
Ainsi, le festival sera présent à travers des ateliers de photographie et de vidéos dans plusieurs quartiers afro-colombiens de la ville : les communes 8, 12, 70, le quartier Ocho de Marzo, Mirador de Calasanz, Nuevo Amanecer, Santa Cruz, Moravia et Limonar. Six courts métrages de jeunes seront présentés lors de la clôture du festival. Une exposition photographique du travail des enfants est installée également du 4 septembre au 4 octobre à l'institut Colombo Americano de Medellín. Une centaine de jeunes participeront au festival.
A cela, s'ajoutent les vidéos des professionnels internationaux. Plus de 100 films venus de Belgique, du Brésil, du Burkina Faso, de Colombie, du Congo, de Cuba, d'Espagne, de France, d'Iran, d'Italie, du Mali, de Puerto Rico, de Pologne, du Venezuela, du Sénégal et d'Ouganda seront projetés.
Pour mettre au point ce projet, près de 2.500 personnes ont été mobilisées à Medellín. A travers la Colombie, plus de 7.500 personnes ont été impliquées. Car simultanément, d'autres villes réputées pour abriter une forte communauté afro-colombienne participent au festival : Carthagène des Indes, Quibdo, Cali, Barranquilla et Turbo. Ce deuxième festival international du cinéma afro se clôturera le 9 septembre.


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