Les participants à la 4e réunion de la Commission de l'Union africaine (UA) de haut niveau chargée de la crise en Libye qui se déroule, depuis samedi, au CongoBrazzaville, ont convenu de lancer à Tunis, avant la fin du mois de septembre, des négociations entre les commissions du dialogue relevant du Conseil des députés et du Conseil supérieur de l'Etat libyen sous l'égide des Nations unies (ONU), conformément à l'accord politique. Les négociations visent à parvenir à des amendements concertés sur ledit accord et à activer la tenue du reste des rendez-vous constitutionnels et électoraux. Le sommet africain s'est basé dans sa déclaration finale sur les positions tunisiennes concernant la nécessité de s'attacher à la légalié internationale représentée par l'ONU et sa mission de soutien à la Libye ainsi qu'à l'accord politique qui constitue la plateforme unique de négociations et de dialogue interlibyen. La déclaration finale du sommet a mis également en exergue les efforts déployés par les organisations régionales et les différents pays dans le soutien au processus politique, notamment l'importance accordée au rôle central des principaux pays voisins dans l'accompagnement des Libyens et le rapprochement entre leurs points de vue, des principes essentiels de l'initiative présidentielle tunisienne. La Tunisie, l'Algérie, l'Egypte, l'Afrique du Sud et le Tchad ont pris part à la réunion aux côtés du Soudan, de la Guinée, de la Mauritanie et du Niger, ainsi que des représentants de l'ONU, de la Ligue arabe et de l'UE. Il y a lieu de rappeler que le ministre des Affaires étrangères, Khemais Jhinaoui, a présidé, en tant que représentant du président de la République Béji Caïd Essebsi, la délégation tunisienne prenant part à la troisième réunion de la commission de haut niveau relevant de l'UA), chargée du suivi de la crise libyenne qui s'est tenue, samedi 9 septembre, au CongoBrazzaville au niveau des présidents des pays membres.