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Houcine Mestiri (ancien entraîneur de la JSK) : «La solution est en nous !» Dossier : Le bureau fédéral lève la sanction du huis clos du tableau disciplinaire
« Notre football doit retrouver son charme avec la présence du public. Le huis clos n'est pas suffisant pour éradiquer la violence dans les stades et les agressions envers les arbitres ou les dirigeants. J'estime que le remplacement de la sanction du huis clos par d'autres mesures disciplinaires comme les amendes ou la sanction sévère envers les responsables et les dirigeants réduira la violence. Il faut reconnaître que les clubs n'ont pas encore pris des mesures pour réduire la violence des supporters dans les stades. Je crois que les clubs doivent encadrer leurs supporters pour réduire leur instinct de violence. Il faut trouver les solutions adéquates à ce problème résiduel de la violence. Les dirigeants des clubs doivent équiper les stades de quelques caméras de surveillance. Cette action ne reviendra pas cher pour le budget du club et participera à retrouver les éléments à l'origine de la violence. Ils pourront les écarter définitivement et leur interdire l'accès au stade et aussi les poursuivre en justice. Cette mesure permettra de limiter les éléments fauteurs de troubles et de les sanctionner. Cette mesure aidera à garder le droit du club et donnera plus de fiabilité à notre sport ruiné depuis des années à cause des dépassements des supporters». «Le passé éclaire le présent ! » « J'ai effectué une carrière d'entraîneur pendant vingt ans en Arabie Saudite. J'ai remarqué la discipline des clubs, des dirigeants et des joueurs. Le mérite revient au feu le prince Faïçal qui a uniformisé le sport dans son pays. Je n'ai pas vu des contestations des décisions des arbitres ni par les joueurs ni par les dirigeants. Il y avait une échelle de sanctions monétaires pour la contestation d'un entraîneur ou d'un joueur qui peut atteindre l'équivalent de 300 mille dinars. Les résultats sont spectaculaires. Les rencontres s'achèvent dans des situations ordinaires. L'ambiance n'est plus tendue. On n'enregistre plus de dépassements ni de contestations de la part des supporters. Je souhaiterais voir cette même discipline en Tunisie pour sévir contre les responsables de la zizanie dans nos stades indépendamment de leur appartenance à une équipe ou à un parti politique».