L'Université de Genève-Unige a offert à la Tunisie un vendredi 13 octobre, un hommage à son savoir en décernant au Pr Yadh Ben Achour le titre de Docteur Honoris Causa. Genève, le mois d'octobre, belle et majestueuse. Verte. Lumineuse. Ensoleillée. Propre. Jardins publics luxuriants et nets. Où se jouent partout en recueillement convivial des parties d'échecs en échiquiers géants ou en table... L'Université de Genève, Unige, a offert à la Tunisie un vendredi 13 octobre, un hommage à son savoir en décernant au Pr Yadh Ben Achour le titre de Docteur Honoris Causa. Cette prestigieuse Université, fondée en 1559, accorde sa distinction attribuée à des personnalités éminentes du monde depuis 1878. La liste des récipiendaires du doctorat Honoris Causa, par l'Université porte des noms illustres, tels que Marie Curie, Albert Einstein, Elie Wiesel ; Edmond Tutu... La cérémonie s'est tenue au sein de l'Université de Genève, avec le faste digne et impressionnant d'une université de renom. Plusieurs personnalités académiques recevaient ce jour-là cette haute distinction. Dans un grand amphithéâtre plein à craquer d'enseignants et d'invitées, la cérémonie s'est passée sur la scène où se sont installés les doyens des différentes facultés de l'Unige, portant leurs longues robes noires avec une écharpe de couleurs propres à leurs facultés respectives. Sur scène aussi, un duo en piano et violoncelle a joué en trois interludes dans une ambiance de belle écoute... Dans son allocution de remise de la Distinction, et s'adressant au Pr Ben Achour, le recteur Yves Flückiger a salué dans un beau discours, par cette distinction, le juriste qui a toujours su placer l'Etat de droit et la démocratie avant tous les particularismes, qu'ils soient religieux ou communautaires et, aussi, en «reconnaissance d'un double engagement politique et académique au bénéfice de (son) pays mais également de la communauté internationale». Belle cérémonie tout en émotions, brillant d'une énergie lumineuse que ne peut éclairer qu'une des plus belles valeurs sur cette Terre : Le Savoir ! Entouré de ses collègues universitaires, de sa famille et de ses amis de tous bords : de ses ex-étudiants en formation post- universitaire en Suisse, de militants démocrates, le Pr Yadh Ben Achour a fait redorer le blason médiatique de la Tunisie en Europe, blason fort malmené par ses médias ces derniers temps ! Mais qu'en est-il des médias tunisiens silencieux dans leur presque totale majorité, occultant de mettre en avant des modèles prestigieux en savoir...pour leurs Jeunes surtout ! Aussi, et toujours à Genève, un jour plus tard, le samedi 14 octobre, un hommage à l'Art du savoir-faire tunisien : Dans le prestigieux Palais des Nations unies, fut donné un concert de musique intitulé «la Route de la Soie» organisé par le Bureau N.U de Genève, la Fondation ONU Art présidée par S/E Miguel Angel Moratino, ancien ministre des Affaires étrangères d'Espagne et la fondation WPDO – World public diplomacy organisation ou Organisation mondiale de la Diplomatie publique, présidée par M. Ma Zhenxuan. Un des objectifs de la WPDO est de créer un réseau international d'opportunités économiques basé sur le PPP cher à nos politiciens économistes — partenariat Public Privé —, et ce, par le biais de deux axes essentiels : le tourisme et la culture. La culture fut présente donc à Genève où participait, parmi les meilleurs solistes sopranos de Chine, de Russie, d'Espagne, d'Egypte, d'Allemagne, etc. et sous la direction d'un orchestre espagnol prestigieux symphonique au complet, la violoniste tunisienne Yasmine Azaiez. Cette jeune artiste a joué en solo puis accompagnant la soprano égyptienne, toujours sous la houlette fougueuse du chef d'orchestre espagnol ! La prestance tunisienne en diplomatie n'a rien à envier à celle des organisateurs lors de cette soirée très courue par le fleuron diplomatique de Genève et européen. Dr Sahbi Basli, ancien diplomate tunisien, était l'homme orchestre de cet événement artistique. Discret et incontournable, il a su mener aussi bien le relationnel «de bonne finition» entre les hommes d'affaires chinois et tunisiens, que le côté artistique tunisien du concert cité plus haut. Cet événement était rehaussé par la présence de l'artiste Raouf Ben Amor à l'élégance de dandy ! et bien assuré en coordination par le jeune haut cadre formé entre Paris et les USA à la grâce et l'humour «tri-lingue» : Kays Ben Aissa. Ne pas oublier aussi dans le staff une autre jeune et belle découverte dont on entendra parler : Elena–Naima Chebbi. A deux, ils seront les dynamos de la WPDO-région de la Méditerranée dont Dr Basly est le président. Belle la Tunisie de l'Art du Savoir-faire si élégant et performant à trois générations speedées. Mais que l'on ne voit plus sous nos cieux. Pourquoi ? La Route de la Soie est une gageure chinoise, portée par une volonté politique officielle de la Chine aux bras chargés d'Histoire. Et si le concert s'est donné dans la salle appelée «Salle des dialogues des civilisations», ce n'est qu'un clin d'œil d'un des statuts officiels de la WPDO : «mettre les peuples en connexion pour une meilleure entente ; promouvoir la paix et la sécurité par un bien-être prospère de toutes les sociétés humaines !». Projet rêveur de titan dans la société humaine d'aujourd'hui, écrasée et pétrie de guerres et de haines. Oui, mais pas pour un peuple tel que le peuple chinois qui sculpte le grain de riz...