L'effectif actuel ne permet pas à l'ESZ de faire face aux exigences de la compétition de la Ligue 1. Les mauvais résultats en témoignent… La situation actuelle de l'ESZ était prévisible parce qu'aux yeux des connaisseurs, le niveau de jeu qu'elle a présenté jusqu'à présent est loin d'être reluisant. Les recrues tardent à s'imposer. La défense ne vaut que par le gardien Ben Ayoub et l'attaque ne donne point satisfaction. La victoire contre EGSG au cours de la 2e journée a induit certains en erreur, y compris le bureau directeur qui s'est fié, lui aussi, aux illusions. Pourtant, c'était clair. Et on ne cesse de le répéter encore une fois à qui veut bien l'entendre, le problème de l'ESZ est dû simplement à la pauvreté de l'effectif. Avec le départ de Ali Baâboura, le club avait connu une fuite de joueurs sans précédent. On avait cru que le président actuel allait combler les lacunes, surtout dans le compartiment de l'attaque. Mais les choix n'étaient pas à la hauteur des attentes, du moins jusqu'à l'heure actuelle, puisque Bouchaâla se montre peu efficace. Diarra Yacoba est dans l'incapacité de pousser la balle dans la cage et Slama est resté muet depuis la victoire contre Gafsa. En revanche, le président a laissé partir Ziedi, Chettaoui et Sylla, trois avants de pointe à la fois. Et comme pour enfoncer le clou, il a résilié le contrat de Hédi Bourkhis, actuellement meilleur buteur de la Ligue 2, avec l'USM. Il y a de quoi s'en mordre les doigts quand même. Le plus dur commence Beaucoup d'entraîneurs exigent des renforts avant de signer leur contrat. Cela n'a pas été le cas avec Chiheb Ellili, qui s'est trouvé alors obligé de composer avec l'effectif dont il dispose et d'essayer de sauver les meubles à chaque fois. Au fil des semaines, la réalité a commencé par se manifester clairement et il a découvert qu'il a toujours du pain sur la planche. La dernière défaite face à l'ESHS a fait monter l'inquiétude d'un cran. Bien sûr, cela n'entache pas l'image et la bonne marche de Hammam-Sousse qui méritait amplement sa victoire et qui demeure une équipe ambitieuse et bien en jambes. Après six journées de compétition dont quatre journées à domicile, l'ESZ est classée avant-dernière et le plus dur commence déjà avec deux déplacements successifs, à Bizerte, puis à Hammam-Lif. Bien sûr, le chemin est encore long. Cela n'empêche que l'ESZ doit prendre garde dès à présent et songer à renforcer son effectif au prochain mercato si elle veut garder sa place parmi l'élite. Un club averti en vaut deux.