souligne l'ex-attaquant du CA et du CSHL, qui a eu un accident et a perdu ses sensations de footballeur. «La condition physique du joueur et son âge sont bien évidemment pris un compte par le club et l'assurance. Le footballeur passe une batterie de tests et remplit des questionnaires médicaux pour voir s'il y a un grave problème physique, comme ce fut le cas pour moi quand j'ai eu un accident. Je n'ai bénéficié d'aucune couverture sociale. Il a fallu que les dirigeants du Club Sportif Sfaxien me prennent en charge alors que je n'ai jamais joué au CSS. Je n'oublierai jamais leur geste et leur dévouement envers ma personne. Mais, après l'accident, je me suis senti sans âme et sans avenir, puisque les trois clubs avec lesquels j'ai joué, à savoir Djerba Midoun, le CA et le CSHL, ne m'ont versé aucun millime. Ils étaient indifférents et en cas de perte de licence, je n'ai aucune couverture sociale. A mon avis, il faut un statut juridique pour le sportif de haut niveau et pour les joueurs professionnels. L'heure est venue pour que le gouvernement opère une avancée législative pour apporter une sécurité sur le plan juridique et social aux sportifs de haut niveau et aux salariés du sport. Avec cette loi, tout footballeur aura donc une sécurité et une retraite pour bien vivre. Vu ma situation, j'ai décidé de faire une couverture sociale avec mes propres moyens. Il est bon de souligner que depuis que je suis devenu professionnel en 1999, et arrêté en 2007 après mon grave accident, les trois clubs, à savoir le CA, Djerba Midoun et le CSHL, n'ont versé aucun millime à la CNSS. De ce fait, la FTF devra absolument trouver des solutions pour sauver financièrement les footballeurs en cas de retraite».