affirme l'arbitre international, qui estime que l'arbitrage vidéo est une arme à double tranchant. «L'arbitrage vidéo est actuellement la grande nouveauté de la saison. Il n'a pas tardé à provoquer son lot de polémiques. Pourtant, une période de rodage était à prévoir. En Tunisie, à mon avis, vu que le nombre des contestataires est très élevé, l'arbitrage vidéo peut être une solution pour éviter toute équivoque. Mais il faut 12 arbitres pour chaque match. Six seront sur le terrain et six sur leurs gardes avec la vidéo pour trancher. Mais l'arbitrage vidéo fait perdre le statut de l'arbitrage, surtout si les litiges se multiplient et que la vidéo change la décision de l'arbitre. Samedi dernier, j'ai dirigé une séance de formation sur le hors-jeu à Nabeul. J'ai choisi six séquences, et ce, pour montrer l'importance de l'arbitrage vidéo et de l'assistant-additionnel. Validité des buts, attribution ou non des penalties et des cartons rouges... Voilà pour le champ d'action du VAR qui ne manquera de baisser le rythme des matches en raison de l'arrêt pendant une minute et plus. Il faut aussi souligner que les joueurs et surtout les entraîneurs n'aiment pas l'arbitrage vidéo. En Tunisie, nous ne sommes pas prêts pour ce genre de révolution».