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Les bas-côtés de la félonie
A l'encre vive
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 10 - 2010


Par Mustapha Attia
J'ai toujours insisté sur le fait qu'il n'y a pas plus vil que d'être un agent vendu à l'ennemi de son pays, car cela témoigne de la faillite de ce qui fait l'humanité de l'être. Il n'y a pas plus abject qu'un traître à l'égard de son pays. C'est la face immonde de l'être humanoïde, poursuivi par la malédiction du ciel et de la terre, pourchassé par la justice du monde, châtié le jour du Jugement dernier. Les traîtres et les félons finissent toujours dans la poubelle de l'histoire, après avoir été traînés dans les égouts crasseux de la félonie, après avoir goûté au pain de la honte, bu la ciguë des parjures. Ainsi parlaient les livres de la vie, c'est ce que nous apprirent les faits de l'histoire ancienne et moderne, ainsi voyons-nous encore les faces ternies par la honte de la traîtrise et de l'opportunisme. Nous savons tous quel a toujours été le sort des traîtres et ce qui est arrivé à ceux qui se sont ralliés aux ennemis et de quelle manière ont fini les vendus qui ont troqué leur honneur et leur conscience contre quelques sous ou la promesse de quelques postes fictifs et des leaderships imaginaires. Les exemples sont hélas nombreux, mais ils sont bien inscrits dans les livres d'histoire qui insistent sur le fait que l'espace où se meuvent les traîtres est étriqué et l'Histoire n'a jamais vu réussir les projets des traîtres et des opportunistes !
Si les peuples rejettent depuis le début ces traîtres qui s'insinuent parmi eux, leurs commanditaires, leurs maîtres protecteurs, les rejettent après coup, quand ils ont accompli leur sale besogne. Et la fin des traîtres a toujours été ainsi, sans exception aucune.
Le drame de ceux qui vendent leur conscience et se retournent contre les leurs, qui se défont de leur honneur et de leur appartenance identitaire, qui muent comme des vipères en se débarrassant de leur peau pour endosser le rôle d'un héros donquichottesque, ignorent leur véritable fin qui ne sera rien d'autre que la dégringolade dans les bas-fonds de la honte et de l'opprobre, leur rejet par leurs maîtres protecteurs et la fin des sales subsides et des allocations généreuses.
Car l'ennemi ne respecte pas les traîtres et les cohortes des vendus qu'il a embrigadées. Il les exploite et les utilise, pour les rejeter ensuite dans les égouts de l'indignité, se moque d'eux et s'empresse de se débarrasser de ce poids encombrant, surtout s'ils s'imaginent être à l'abri étant dans le giron de leurs maîtres, lui léchant la main. Ils doivent s'imaginer que leurs protecteurs les ont relevés de leur bassesse à cause de leurs «capacités intellectuelles», de leur «courage politique», de «leurs dons exceptionnels», des «valeurs démocratiques» qui se sont enracinées dans leur tréfonds pourri ! Ils oublient que l'ennemi les a adoptés pour taper sur le patriotes, ceux qui sont restés fidèles à leur pays, que cet ennemi les exploite en les mettant en avant, à l'instar des boucliers humains, dans ses batailles colonialistes ou racistes. Le jour où il se rendra compte que leurs munitions sont épuisées ou qu'ils deviennent un fardeau à gérer, cet ennemi n'hésitera pas un instant à se débarrasser d'eux et à les jeter dans les poubelles de la marginalisation et du mépris !
C'est que le traître, comme l'affirment les faits relatés par l'Histoire ancienne et moderne, ne conçoit le monde qu'à travers le lorgnon de son opportunisme abject et vil, à tel point qu'il devient capable de se défaire de tout, afin de satisfaire ses maîtres qui ne cessent de lui promettre monts et merveilles, promesses qu'ils se garderaient bien de tenir dès qu'ils n'ont plus besoin de ses services. C'est que celui qui vend son pays est capable, pour arriver à ses fins, de vendre tout.
Quels que soient les faits et l'inexorabilité de la triste fin des traîtres, les nouveaux venus au cloaque de la félonie ne possèdent pas le discernement nécessaire et la force psychologique et morale indispensables pour tirer la leçon de ce qui est arrivé à ceux qui les ont précédés sur les sentiers de la honte. Car l'assujettissement à l'ennemi les prive du reste d'humanité et la traîtrise transforme son auteur en un ennemi hystérique de son pays et de ses frères. La félonie rend aveugle et paralyse les esprits.
Dernièrement, une poignée de descendants d'Abou Al-Hassen Al-Hafsi — celui qui a appelé les Espagnols à son secours pour se maintenir au pouvoir, devenant ainsi le symbole des traitres, attribut que lui colle l'Histoire jusqu'à nos jours — ont profité de l'obscurité de la traîtrise pour s'infiltrer, accompagnés par une horde de la race de Mustapha Ben Ismaïl, qui ont paré à sa stérilité naturelle pour lui assurer une vile descendance, en appliquant sa méthode félonne, puisqu'il recevait du consul de France à Tunis les ordres de saboter l'économie tunisienne. Ses protecteurs l'ayant abandonné par la suite, quand il est devenu inutile, il a passé le restant de sa vie à errer dans les rues de Paris, pour être ramassé un matin d'hiver, mort de faim et de froid sur les trottoirs !
Je défie quiconque serait capable de me fournir le nom d'un seul traître qui ait réussi dans ses ignobles desseins, après avoir vendu son pays et fait appel à l'étranger contre ses frères.
La Tunisie a toujours été et restera toujours plus grande que les traîtres qui passeront inexorablement à la trappe des égouts de l'Histoire.


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