L'Issat octroie 9 licences, dont 3 fondamentales et 6 appliquées; 4 mastères, dont 2 de recherche et 2 professionnels. Des stages dans le cadre des projets de fin d'études (PFE) d'une durée de 6 mois dans les diverses entreprises du tissu industriel régional, dont les Ateliers mécaniques du Sahel (AMS), la Steg, la société allemande de câblage Léoni. Créé le 7 juin 2001, l'Institut supérieur des sciences appliquées et de technologie (Issat) de Sousse compte actuellement plus de 200 enseignants universitaires et environ 2.000 étudiants inscrits pour l'année universitaire 2017/ 2018 répartis dans 4 départements, à savoir l'informatique, la mécanique, l'énergétique et l'électronique. Cet institut octroie le diplôme national d'ingénieur en génie logiciel et informatique industrielle après une formation de 3 ans et à la suite de la réussite au cycle préparatoire ou cycle préparatoire intégré scientifique, dont les études durent 2 ans (durée totale de 5 ans pour l'obtention du diplôme national d'ingénieur). Il octroie aussi quatre mastères pour les licenciés dont deux de recherche en informatique SPI (Systèmes pervasifs intelligents) et en électronique (micro-système et système électronique embarquée), et deux mastères professionnels en génie mécanique et en énergétique, dont la durée de formation est de 2 ans (durée totale de 5 ans pour l'obtention d'un mastère après l'obtention d'une licence). Sans oublier l'octroi de 9 licences, dont 3 fondamentales en «Electronique, électrotechnique et automatique (EEA)», «génie mécanique» et en «sciences informatiques», ainsi que 6 licences appliquées en «EEA», «génie mécanique», «génie civil», «électromécanique», «énergétique» et en «informatique industrielle» (durée de formation de 3 ans pour l'obtention d'une licence). Le Pr Mounir B. Ali — directeur de l'Issat de Sousse, titulaire d'un doctorat en électronique et dispositifs intégrés de l'Ecole centrale de Lyon ( 2000), ainsi que de l'habilitation universitaire en physique de la Faculté des sciences de Tunis (2008) — nous a signalé que cet institut vise le renforcement des diverses formations dispensées aux étudiants, et ce, par la contribution et la coopération des collègues des universités européennes spécialistes en micro- électronique , instrumentation et informatique. Cet institut a établi récemment de nombreux projets de recherche, ainsi que des conventions de partenariat, notamment avec la France et, particulièrement, l'université «Claude Bernard» à Lyon I. Le directeur nous a signalé qu'à la fin de leurs études, les étudiants effectuent des stages dans le cadre des projets de fin d'études (PFE) d'une durée de 6 mois dans les diverses entreprises du tissu industriel de la région, dont les Ateliers mécaniques du Sahel (AMS), la Steg, la société allemande de câblage, Léoni. A cet égard, il nous a indiqué que cet établissement supérieur est très impliqué dans le domaine de la coopération avec l'environnement socio-économique national et international à travers l'établissement de conventions de partenariat avec une centaine de sociétés et d'entreprises industrielles. Un centre 4C et un incubateur de start-up Le centre 4C (centre de carrière et de certification des compétences), créé en 2016 au sein de cet institut, permet de faciliter aux étudiants l'intégration au marché de l'emploi, surtout dans le domaine de haute technologie (électronique embarquée, mécatronique...), et ce, par des formations complémentaires qui les initient à la communication avec le milieu industriel. En outre, cet institut dispose d'un espace réservé à l'incubation des start-up lancées par ses diplômés, et ce, pour une durée de 2 ans. Actuellement, l'Issat compte 5 start-up dans les domaines du développement informatique (software), l'Internet des objets (IOT), le design, le développement de jeux éducatifs et l'intelligence artificielle. A la suite de l'incubation, les diplômés peuvent compter sur eux-mêmes et créer leurs propres entreprises en dehors de l'institut. Coopération internationale L'institut a ciblé plusieurs domaines, en particulier la nanotechnologie, la micro-technologie et l'informatique avec sa composante, à savoir l'intelligence artificielle. A cet effet, il a établi des conventions de partenariat et de recherche scientifique avec les universités de France, d'Allemagne, d'Espagne, de Roumanie, de Suède et de l'Irlande. Le directeur nous a signalé que l'institut a établi récemment une convention de partenariat avec l'université allemande dite «Chemnitz», qui stipule l'échange d'enseignants et d'étudiants en mastère de recherche en «microsystème-capteur pour l'application dans le domaine de l'environnement». En effet, et d'après cette convention, les étudiants en mastère de cet institut effectuent un stage de recherche de 6 mois dans cette université allemande, lequel stage est couronné par le diplôme de mastère de recherche dans le thème précité .Il a noté que l'Académie allemande d'échange d'étudiants (Daad) permet de financer les stages d'études et de recherches de nos étudiants dans les laboratoires de recherche allemands. Il a précisé qu'actuellement et dans le cadre des nouveaux programmes d'échange Erasmus+, l'institut s'est déjà lancé dans plusieurs projets de mobilité internationale dans les domaines innovants, comme le bâtiment intelligent, la domotique et le «Heath -care».