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La fronde s'installe place Mohamed-Ali
CRISE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 04 - 2018

Noureddine Taboubi affronte sa première épreuve de force l'opposant aux enseignants du secondaire qui ne veulent en faire qu'à leur tête à l'instar de leur patron Lassaâd Yaâcoubi. Taboubi finira-t-il par s'inspirer du «Vieux lion» ?
Lassâad Yaâcoubi et ses lieutenants à la Fédération générale de l'enseignement secondaire ont-ils réussi par leur entêtement à rejeter la décision de la commission administrative nationale sur la reprise des cours et la restitution des notes scolaires aux administrations des lycées et collèges secondaires et, ainsi, à officialiser ce que tout le monde craignait depuis le déclenchement de la crise de l'enseignement secondaire, c'est-à-dire la rupture ou la fracture entre les enseignants du secondaire et la direction centrale de l'Ugtt ?
La question s'est posée tout au long de la journée d'hier quand Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'Ugtt, s'est trouvé dans l'obligation de convier ses lieutenants à une réunion urgente du bureau exécutif pour examiner ce que tous les observateurs appellent «la révolte ou la rébellion de Lassaâd Yaâcoubi et de ses camarades» et pour examiner «la possibilité de traduire certains parmi ces responsables syndicalistes rebelles devant la commission du règlement intérieur de l'Ugtt habilitée à sanctionner les fautifs en allant jusqu'à les suspendre de leurs fonctions».
Autrement dit, hier, à la place Mohamed-Ali, planait tout au long de la matinée, le spectre de voir Noureddine Taboubi renouer avec les traditions du bon vieux temps du leader feu Habib Achour et pousser la commission du règlement intérieur à décider de suspendre Lassaâd Yaâcoubi et ses collaborateurs les plus proches de leurs fonctions au sein de la Fédération générale de l'enseignement secondaire.
Mais, on n'en est pas encore là et les nostalgiques de l'époque Habib Achour doivent attendre encore pour voir Taboubi agir comme le «Vieux lion» quand la discipline syndicale est bafouée et que certains responsables outrepassent leurs pouvoirs.
Les travaux du bureau exécutif ont été, en effet, suspendus «pour plus de concertation» s'est-on contenté de diffuser du côté de la place Mohamed-Ali et d'ajouter que «la réunion reprendra dans l'après-midi».
Et comme les relations sont de plus en plus tendues entre les membres du bureau exécutif et ceux de la Fédération des enseignants dont plusieurs membres ont assuré tout au long de la matinée d'hier qu'ils campaient sur leur position initiale, on peut comprendre que la pause que s'est offerte le bureau exécutif était destinée à convaincre les enseignants récalcitrants à revenir à de meilleurs sentiments et à annoncer qu'ils respectent les décisions de la commission administrative nationale et qu'ils abandonnent les conditions posées pour reprendre le dialogue avec le gouvernement.
Plusieurs observateurs n'hésitent pas à souligner que le bureau exécutif «craint pour la crédibilité de l'Ugtt auprès de l'opinion publique qui n'a plus désormais confiance en les promesses répétées à longueur de journée par Noureddine Taboubi et Sami Tahri assurant que l'année scolaire sera sauvée à tout prix».
Ils ajoutent : «Pourquoi le cacher, Noureddine Taboubi affronte aussi sa première épreuve au sein de l'Ugtt en se trouvant opposé aux syndicalistes de l'enseignement secondaire, l'un des secteurs les plus forts et les plus influents au sein de la centrale syndicale ouvrière. On va voir comment il va régler le dossier Yaâcoubi». Se posent aussi les questions suivantes: comment Yaâcoubi et ses amis vont-ils réagir aux réactions des élèves qui refusent de suivre les cours de rattrapage pendant les vacances de la semaine prochaine et qui ont fait entendre, haut et fort, leurs positions dans plusieurs lycées de la République.
Idem pour les ouvriers et les agents du secteur de l'Education et pour les surveillants dont les syndicats estiment que «les professeurs n'ont pas le droit de décider pour les autres composantes du système éducatif, sans les consulter ou écouter leurs propositions».
D'ailleurs, le secrétaire général du syndicat général des surveillants n'a pas manqué de souligner sur Shems FM: «Rien ne sera décidé avant la tenue de la commission administrative des surveillants».


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