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Appel à la gestion durable des terres dans la région Mena
Journée mondiale de lutte contre la sécheresse et la désertification
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 06 - 2018

La FAO vient de publier un rapport sur la gestion de la sécheresse dans la région Mena. La Tunisie figure parmi les vingt pays dans lesquels il convient de mettre en place des stratégies d'anticipation des répercussions de la sécheresse et de réduction des risques qui s'y rapportent.
Le Centre de l'information des Nations unies, en collaboration avec l'Association de sauvegarde de l'île de Djerba, avec l'appui de la FAO, organise, aujourd'hui 22 juin à Djerba, un séminaire traitant de la «Gestion durable des terres en Tunisie : enjeux et opportunités». Cet évènement s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Il s'agit d'une journée annuelle, instaurée depuis 23 ans par l'Assemblée générale des Nations unies dans le but d'attirer l'attention des décideurs et de sensibiliser l'opinion publique internationale quant aux redoutables répercussions desdits phénomènes naturels.
La désertification et la sécheresse constituent, en effet, les deux problèmes environnementaux majeurs nuisant à la terre comme capital vital de survie, notamment dans la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord. L'ampleur que prennent ces deux phénomènes naturels revient en partie à la mauvaise exploitation des terres, au gaspillage et à la mauvaise gestion des ressources hydriques et au recours aux mesures de surexploitation des richesses naturelles. D'autant plus que des stratégies de prévention, voire d'anticipation sur les éventuels impacts de la sécheresse et de la désertification sur la vie économique et sur la préservation de la sécurité alimentaire font défaut dans la région Mena.
En finir avec la dégradation des terres à l'horizon 2030
Pourtant, les Objectifs du développement durable (ODD) incitent à l'éradication de la dégradation des terres à l'horizon 2030, ce qui devrait pousser les pays et les politiques internationales à opter pour des mesures salutaires dont l'efficacité requise serait constatée à moyen et à long terme. Loin d'être un défi strictement réservé aux décideurs, il s'agit du devoir de tous et de chacun, et ce, afin de lutter contre l'accaparement des terres, leur surexploitation et leur mauvaise gestion, de lutter contre le réchauffement climatique, d'améliorer l'activité agricole et celle de l'élevage en optant pour des techniques modernes et de garantir l'accès à l'eau, tout en veillant sur la rationalisation de sa consommation. Par ailleurs, faire face à la pollution et s'appliquer à la préservation des caractéristiques de chaque milieu et de chaque environnement naturel contribuent aussi à la protection des terres contre toute forme de détérioration. D'autant plus que l'option pour un modèle de consommation respectueux de la terre ne peut que soutenir les efforts fournis à cet effet.
Cette année, la célébration le 17 juin de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse a pour slogan : «la terre a de la valeur, investissez-y». Plus qu'un slogan, il s'agit d'un appel lancé aux éventuels investisseurs afin qu'ils s'engagent désormais dans un créneau fondamental à la pérennité de la vie sur terre, à savoir la gestion durable des terres.
Vingt pays endurent la sécheresse
Lors de la présentation, le 15 juin 2018 à Rome, du Rapport sur la gestion de la sécheresse dans la région Mena, la FAO a recommandé le recours au changement des stratégies établies en la matière et l'option pour des mesures à même de les consolider pour la planification de ladite gestion à long terme. Pour parvenir à ce but, il convient d'adopter une approche proactive, visant aussi bien la diminution des risques que le renforcement de la résilience. Ledit rapport a été, notons-le, élaboré conjointement par la FAO et l'Institut mondial Daugherty de l'eau pour l'alimentation, relevant de l'Université du Nebraska. Il dresse l'état des lieux de la sécheresse dans vingt pays de la région Mena : la Tunisie, l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, le Soudan, le Bahreïn, l'Egypte, l'Irak, l'Iran, la Jordanie, le Koweit, le Liban, Oman, la Palestine, le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Syrie, les Emirats Arabes Unis et le Yémen.
Anticiper sur le phénomène et ses répercussions
Dans tous ces pays, le changement climatique a largement impacté l'écosystème au point que la sécheresse — qui constitue néanmoins l'une des caractéristiques de la région — s'est quasiment généralisée, enregistrant même une augmentation tant en fréquence qu'en durée. Faute de moyens techniques, de programmes adaptés et de financements, les terres font l'objet d'une détérioration avancée. Cette dégradation se fait au détriment de deux activités à la fois complémentaires et vitales, à savoir l'élevage et l'agriculture. La FAO critique les politiques établies jusque-là pour faire face à la sécheresse dans la zone. L'heure est aux plans et stratégies d'anticipation sur l'impact de la sécheresse, soit de réduction des risques et non de solutions d'après-coup. Pour ce, une budgétisation suffisamment importante devrait être consacrée à cet effet, ce qui fait toujours défaut.
Préserver la terre, l'eau et le végétal
Le présent rapport recommande la mise en place de politiques de gestion des terres ; des politiques que l'on veut conformes aux objectifs des développements nationaux relatifs aux pays pré-indiqués. Des politiques qui devraient inclure une série de mesures principales, dont l'instauration d'un système d'alerte précoce, la promotion, voire la généralisation des technologies de pointe de lutte contre la sécheresse et la préservation du capital hydrique via la rationalisation de la consommation d'eau. Il convient, aussi, d'inciter les agriculteurs à introduire des cultures appropriées à la sécheresse dans leur activité et de moderniser au mieux leur système d'irrigation en privilégiant l'irrigation goutte à goutte ou par aspersion. Il faudrait aussi avoir le réflexe d'implanter des arbres et arbustes dans les champs agricoles, ce qui permet de réduire l'impact de la sécheresse. Pour les éleveurs, mieux vaut éviter le surpâturage dans les terres appauvries.


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