‘'Les réformes des caisses sociales ont échoué pour deux causes majeures : le manque de volonté politique et les hésitations de l'administration'', a observé Néji Jalloul, président de l'Ites lors du séminaire sur le thème «Quel avenir pour les retraités ?», ajoutant, par ailleurs, qu'il appelle à abroger l'article 37 car les retraités n'ont pas à payer les erreurs des autres. Se voulant constructif à cet égard, l'Ites a émis une série de recommandations pour mettre fin à la décadence des caisses sociales. Il faudrait, selon le président de l'Ites, unifier la Cnss et la Cnrps en une seule caisse réunissant les employés du privé et du public et transférer la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam) du ministère des Affaires Sociales au ministère de la Santé. Le président de l'Ites recommande également de soumettre les affiliés indépendants à un système d'assurance indépendant ou sous tutelle du syndicat patronal. L'Ites a également plusieurs idées en ce qui concerne le financement du nouveau système : les dus de l'Etat sur les pénalités des chèques sans provision, une taxe de 2% sur les contrats d'assurance, une taxe de 1% sur les contraventions issues du radar routier, une taxe de 2% sur le transport privé de personnes (taxis, louages…), une taxe de 1% sur toute opération d'importation, une taxe de 1% sur les paris-tabacs-spiritueux, une taxe de 1% sur les billets des stades…