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Une approche globale et d'avant-garde
Développement durable
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 11 - 2010

• Des investissements de 4,5 milliards de dinars en 5 ans et 1,2% du PIB
La Tunisie a fondé, depuis plus de deux décennies, une approche judicieuse dans le domaine de l'environnement et du développement durable qui considère le développement économique et social et la protection de l'environnement comme étant deux éléments indissociables et déterminants en vue de la réussite d'un processus de développement à la fois, efficace et harmonieux. Force est de reconnaître que la protection de l'environnement en Tunisie représente à la fois un choix stratégique et un défi. Conçue, en effet, dans une vision à long terme, elle est l'expression d'une politique volontariste soucieuse d'assurer le bien-être aux citoyens tout en garantissant des ressources naturelles durables aux générations futures, et en assurant un rythme soutenu de développement économique et social.
C'est ainsi que la protection de l'environnement occupe une place privilégiée dans les préoccupations de l'Etat, reflétée par l'importance des ressources financières allouées au secteur; ressources records, comparées à celles consacrées par de nombreux pays de par le monde, même les plus développés.
Cet intérêt est constant et se reflète de la plus éclatante des manières dans le programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» pour le quinquennat 2009/2014 qui met, d'abord, en relief les acquis enregistrés en la matière grâce à une stratégie claire, permettant d'asseoir les fondements du développement durable, et de garantir les droits des Tunisiennes et des Tunisiens, pour le présent et l'avenir, à un environnement sain où il fait bon vivre.
Dans son 21e point, le programme présidentiel se fixe des objectifs ambitieux, à savoir, notamment, atteindre à l'horizon 2014, le nombre de 500 entreprises titulaires du certificat de conformité aux normes environnementales internationales (ISO 14001), soit le quart de l'ensemble des entreprises tunisiennes ayant adopté les normes internationales.
Le diagnostic environnemental obligatoire pour les institutions industrielles les plus polluantes, la création de 10 stations de traitement des eaux utilisées dans l'industrie, la consolidation du système de gestion des déchets solides et le traitement des situations environnementales dégradées du fait de la pollution sont parmi les autres projections prioritaires dans ce domaine.
Cinq dimensions essentielles pour une économie «propre»
Il est utile de rappeler que l'approche de la Tunisie préconise cinq dimensions essentielles pour assurer son développement durable. On citera, d'abord, la conservation des ressources naturelles, base du développement, en luttant contre toute forme de dégradation quantitative et en promouvant les pratiques de gestion rationnelle et d'utilisation durable de ces ressources.
Ensuite, la préservation de la qualité de ces ressources considérées comme élément de compétitivité économique et sociale, en luttant contre toute forme de détérioration et de contamination de ces ressources, est l'autre dimension de la plus haute importance.Une meilleure compétitvité, enfin, pour les entreprises tunisiennes dans tous les secteurs de développement.
Les chiffres sont, d'ailleurs, là pour attester de l'efficacité de ces choix. Ainsi, en matière de protection des ressources et systèmes écologiques, le pays a connu, durant les deux décennies écoulées, une mutation quantitative et qualitative en termes d'identification des politiques et de mise en œuvre des programmes et projets destinés à protéger les ressources naturelles et la biodiversité.
Le nombre de zones protégées est passé de 6, en 1987, à 24, actuellement, qui couvrent 3,5% de la superficie de la Tunisie. Vingt autres zones protégées viendront s'y ajouter dans les années à venir, ce qui permettra d'assurer une meilleure protection de la biodiversité et de couvrir 7% de la superficie totale du pays.
Sans oublier que les investissements dans le domaine environnemental connaissent une progression continue pour s'élever à 4,5 milliards de dinars, au cours de la période du XIe Plan de développement, soit près de 1.000 millions de dinars par an, ce qui représente 1,2% du PIB, le taux le plus élevé dans le bassin méditerranéen.
D'autre part, il est utile de préciser qu'en matière de gestion des déchets, un système cohérent a été mis en place depuis 2004 pour parfaire la gestion des déchets de tous types. Ce dispositif a comporté, durant la période du Xe Plan, la réalisation de neuf décharges contrôlées et 50 centres de transfert au profit de 105 municipalités, ce qui a permis de porter la capacité de traitement des déchets domestiques et assimilés de 40% en 2004 à 85% actuellement
Durant la période du XIe Plan, il a été décidé de généraliser les décharges contrôlées dans toutes les régions, au terme de la réalisation d'une deuxième décharge contrôlée et de 17 centres de transfert dans le Grand-Tunis, de deux décharges dans le bassin de la Mejerda, et de 7 décharges contrôlées respectivement dans les gouvernorats de Zaghouan, Mahdia, Tozeur, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, ainsi que d'une décharge à Kerkennah et d'un centre transfert à Tataouine.
Pour ce qui est de l'amélioration de la qualité de l'environnement dans les grandes zones industrielles et dans le but d'accompagner l'expansion économique que connaît le pays depuis le Changement, le Président de la République a ordonné la réalisation d'un certain nombre de grands projets destinés à améliorer la situation environnementale à Sfax-Nord et consistant également en l'aménagement de la Sebkha de Béni Ghayadha à Mahdia, la fermeture de l'usine de la Siape à Sfax-Sud avant fin 2011, le traitement des rejets de stérile de phosphate dans le bassin minier de Gafsa, la rationalisation de la gestion des activités de transformation des phosphates à Gabès et de transformation de l'alfa à Kasserine. Certains de ces projets sont achevés et les projets restants sont en cours de réalisation. Cette action permettra d'éradiquer les foyers de pollution industrielle et de préserver la salubrité de l'environnement dans les grands pôles industriels.
Amélioration du cadre de vie
De fait, dès l'avènement du Changement du 7-Novembre, la Tunisie a conféré à la protection de l'environnement, à la sauvegarde du milieu naturel, à l'amélioration du cadre de vie et au développement des ressources naturelles la plus grande importance dans ses stratégies et politiques de développement.
Dans ce but, toute une politique environnementale cohérente et innovante a été mise en place sur la base d'une vision de l'environnement qui assure l'harmonie entre les divers volets en rapport avec le développement économique, la salubrité de l'environnement, l'amélioration du cadre de vie et la protection et la responsabilisation de l'exploitation des ressources naturelles.
Tous ces programmes ciblés et ces indicateurs positifs sont l'expression de l'efficience de la politique environnementale menée par la Tunisie, de par leur contribution à l'amélioration du cadre de vie dans toutes les régions et tous les milieux et à la garantie d'un développement durable intégral.
Fidèle à sa démarche consistant à assurer le suivi des différents plans d'action mis en place, il a été procédé à la création de l'Observatoire tunisien de l'environnement et du développement durable (Oted), placé sous l'autorité du ministère de l'Environnement et du Développement durable.
Il s'agit d'un mécanisme considéré comme étant une sorte de tableau de bord pour le suivi des activités du développement durable dans le pays. Il vise, en effet, à mettre en place un dispositif permanent de collecte, de production, d'analyse, de gestion et de diffusion de l'information sur l'état de l'environnement et le développement durable, et ce, afin d'aider les planificateurs à prendre des décisions tenant compte des impératifs de la protection de l'environnement et de ceux de développement.
L'approche tunisienne en matière de protection de l'environnement et du milieu naturel a valu, d'ailleurs, à la Tunisie d'être classée, en février 2009, au premier rang dans le monde arabe en termes de qualité de la vie par la fondation «International living», témoignage renouvelé de la pertinence des choix définis par le Président Zine El Abidine Ben Ali, toujours désireux de garantir la corrélation entre les dimensions économique et sociale et d'améliorer constamment les conditions de vie des citoyens.


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