«Samahni» ou «Le Pardon» rompt le quotidien banal… Dans la vie de tous les jours, dans la rue comme dans les établissements pénitentiaires, les JCC ont égayé un tant soit peu le quotidien banal des Tunisiens. A Bizerte, les détenus de la prison Borj Erroumi ont eu droit, récemment, à la projection du film «Samahni» de la réalisatrice feue Najoua Limam Slama. Une initiative qui a donné la possibilité à bon nombre de prisonniers de «s'évader» justement de la réalité amère deux heures durant, soit le temps de la projection. Le film raconte une histoire à couper le souffle. Un juge se retrouve devant une victime de ses précédents procès et tente de se faire pardonner à la sortie de prison, incarcérée à la suite d'une erreur dans les résultats d'analyses médicales. A cette occasion, on a constaté la présence, lors de la projection, de Mohamed Ali Ben Jemaâ, Ridha Slama, Mériem Ben Hassine, Mohamed Salah Fliss (président des Rencontres cinématographiques de Bizerte) et Lassaâd Oueslati, co-réalisateur.