Ouverture des inscriptions de la 5e session, édition 2019. Créé par l'Alfas (Association canadienne française pour l'avancement des sciences) en 2012, le concours «Ma thèse en 180 secondes» est inspiré du concours Three minutes thesis qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l'université du Queensland en Australie. Destiné aux étudiants en doctorat ou nouveaux docteurs, ce concours permet aux jeunes chercheurs de présenter leurs sujets de recherche en termes simples en seulement 180 secondes devant un auditoire profane et diversifié. Quant à la première édition tunisienne de ce concours, elle a eu lieu en 2015 à l'université de Kairouan avec le soutien de l'Institut français de Tunisie et l'Agence universitaire de la Francophonie bureau Maghreb. Pr Taha Guerfel, vice-président de l'université de Kairouan, chargé de la recherche scientifique et de la coopération internationale, nous précise dans ce contexte que les objectifs de ce concours visent à mettre en valeur la relève scientifique dans le monde francophone, à participer à l'effort de diffusion et de vulgarisation de la culture scientifique et d'offrir une occasion unique de rencontres internationales et multidisciplinaires : «Ainsi, chaque doctorant doit faire un exposé clair, concis et convaincant de son travail de recherche en seulement 3 minutes. Et c'est dans ce contexte que l'université de Kairouan a annoncé l'ouverture des inscription de la 5e session ‘‘Ma thèse en 180 s, édition 2019 et qui est destiné aux étudiants en doctorat ou nouveaux docteurs ayant soutenu leurs thèses après le 26 septembre 2018. Trente candidats de différentes universités tunsiennes seront sélectionnés pour participer à un premier tour éliminatoire le 20 avril 2019. Les 15 premiers candidats participeront à la finale nationale qui se tiendra au mois de juin 2019 à l'Université de Kairouan. Le premier lauréat de la finale participera à la finale internationale qui aura lieu le 26 septembre 2019 à Dakar au Sénégal. Rappelons que les inscriptions à ce concours qui représente une occasion unique de parfaire les aptitudes des universitaires en communication tout en leur donnant les possibilités de diffuser leurs recherches dans l'espace public, sont ouvertes jusqu'au 24 mars 2019…» ajoute Pr Guerfel. Surmonter les difficultés Notons dans ce contexte que l'édition 2018 du concours francophone «Ma thèse en 180 s» qui a eu lieu à l'université de Kairouan a vu la participation de 50 candidats de 8 universités disposant de formations doctorales, à savoir Carthage, Tunis El Manar, Monastir, Tunis, Sousse, Sfax, Gabès et La Manouba. Quant aux disciplines, elles ont concerné notamment les sciences de la vie et de la terre, l'informatique, la physique, le génie électrique et électronique, les mathématiques, la mécanique, l'économie-gestion, l'architecture, la géologie, le droit, l'archéologie, la didactique et les sciences de l'éducation. Par ailleurs, la finale nationale du concours a eu lieu le 5 mai 2018 et le jury a annoncé le résultat suivant : 1er prix : Mohamed Aymen Ben Ouanès (ingénierie en mécanique appliquée). 2e Prix : Thouraya Sbouri (Informatique-Génie logiciel) 3e Prix : Imen Ghezal (Génie Textile). Quant au prix du public, il a été attribué à Kaouther Aissa (architecture). Dr Mohamed Aymen Ben Ouanès, ayant obtenu le 1er prix, nous confie ses impressions : «J'ai été ravi d'avoir participé à ce concours qui m'a permis d'échanger des expériences fructueuses avec beaucoup d'universitaires que ce soit en Tunisie ou à l'étranger. D'ailleurs, nous sommes restés en contact pour participer à des colloques à l'échelle régionale ou nationale et pour échanger nos différents points de vue. En outre, j'ai apprécié la formation que j'ai suivie dans le cadre des préparatifs de ce concours et qui a concerné notamment l'acte scénique et la prise de parole en public. Donc, c'était pour moi une expérience positive et enrichissante...». Dr Thouraya Sboui, ayant obtenu le 2e prix et qui enseigne actuellement à l'Iset et à l'Insat de Tunis, renchérit : «Si j'ai bien voulu participer au concours «Ma thèse en 180s», c'est surtout pour surmonter les défis et pour montrer que je peux exceller dans le domaine de l'informatique, surmonter les difficultés et rayonner dans mon cursus universitaire. Donner un coup de projecteur à mon dur labeur bien mérité, exceller dans un domaine qui me tient à cœur, avoir l'esprit gagnant et montrer que je peux être une bonne concurrente, voilà, en somme, les raisons qui m'ont encouragée à tenter cette belle expérience. Mais j'aurais aimé que les sessions de formation qu'on a suivies aient été plus longues et plus efficaces...».