« Le président de l'Union patriotique libre, Slim Riahi, va certainement rentrer en Tunisie », a affirmé hier Taïeb Bessadok, avocat et membre du bureau politique du parti. « Une fois ses affaires à l'étranger réglées, Slim Riahi retournera en Tunisie pour continuer d'exercer son activité politique, de diriger le parti et de participer aux prochaines échéances électorales », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse. « Il n'y a aucun problème juridique qui empêche le président du parti de rentrer au pays », a-t-il fait remarquer lors d'une conférence de presse. Toutefois, la vigilance et la prudence s'imposent, surtout qu'un traitement particulier lui a été réservé, en l'occurrence l'accélération des procédures de son inculpation et les rumeurs quasi-quotidiennes colportées à son encontre pour faire pression sur lui, a-t-il ajouté. Slim Riahi avait auparavant été interdit de quitter le territoire tunisien, ce qui s'est répercuté négativement sur ses affaires, a-t-il rappelé. « Je lui avais demandé de ne pas rentrer au pays, car la situation interne ne le permettait pas », a-t-il indiqué. Selon Bessadok, une « machine médiatique » à la solde de certains acteurs politiques diffuse quotidiennement des rumeurs contre Riahi pour faire pression sur lui et influencer les juges en charge des affaires portées à son encontre. Dans un post publié en mai 2018 sur sa page « Facebook », le président de l'Union patriotique libre, Slim Riahi, a démenti avoir échappé à l'étranger sur fond de l'interpellation de nombre d'hommes d'affaires. « Je n'ai pas pris la fuite. Mon déplacement dans l'une des capitales européennes était imprévu, compte tenu de la nature de mes activités, en tant qu'homme d'affaires », avait-il écrit dans son post.