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«Nagy et Hizem, deux modèles d'entraîneur»
SOUVENIRS, SOUVENIRS… MONDHER BEN JABALLAH (EX-GARDIEN INTERNATIONAL DU STADE TUNISIEN)
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 04 - 2019

Il a marqué de son empreinte plus d'une décennie stadiste et a été le digne successeur du gardien feu Abdallah Trabelsi dans le cœur des supporters stadistes, Mondher Ben Jaballah a été un modèle, un gagneur. Pour un gardien de but, la performance est, sans doute, éloquente d'autant qu'elle s'est inscrite dans la durée seize saisons parmi l'élite avec l'équipe de Mégrine et le Stade Tunisien. Mondher Ben Jaballah compense l'indigence du palmarès par la fierté d'appartenir à la formation légendaire qui a disputé avec brio la coupe arabe en 1989 à Jeddah.
«J'ai vécu une enfance paisible au club de Montfleury. C'est là que j'ai fait mes premiers pas dans l'univers du football en compagnie de Kamel Chebli, les frères Touati, le regretté Gouchi et d'autres jeunes talentueux qui n'ont pas pu faire du chemin. Je me découvre comme gardien de but et j'avais une forte admiration pour Yachine, un des plus grands gardiens de l'histoire. J'éprouve du plaisir à être le dernier rempart de mon équipe. J'ai fait mes premiers pas dans les catégories écoles, minimes et cadets au club de Montfleury. Un jour, l'ex-gardien de l'EST, Chedly Gomri, m'a aidé à opter pour le club de Mégrine en 1973.
Ce fut une expérience très enrichissante avec le club de Mégrine, j'ai réussi à confirmer mon potentiel et à faire accéder l'équipe deux fois en nationale. Mais, c'est devant le CSS en Coupe de Tunisie que j'ai réalisé une grande performance en éliminant les Sfaxiens», a soulginé Mondher Ben Jaballah.
En effet, après avoir été le meilleur joueur de son équipe face au CSS, les dirigeants «sang et or» ont contacté le gardien de l'AMS pour le recruter, mais le président du ST, Mohamed Achab, a vite fait le nécessaire pour l'avoir dans le club du Bardo, au grand bonheur des puristes bardolais.
«J'ai failli signer à l'EST, mais Mohamed Achab a été rusé pour que je signe un papier non officiel d'engagement avec le ST. Ce fut un grand bonheur pour moi de renforcer les rangs stadistes. J'ai découvert des joueurs de grande classe. J'ai gravi les échelons pour devenir à mon tour un grand gardien et un des cadres de l'équipe stadiste.
Avec le ST, j'ai réussi à remporter la coupe arabe à Jeddah en 1989, à avoir le soulier d'or du meilleur joueur en 1984 et réalisé aussi un record de 11 rencontres sans encaisser de but, ce record s'est achevé par un but de l'Etoilé Hsoumi, au cours d'un match de championnat à Sousse. Mon plus mauvais souvenir.
C'était au cours du match déterminant pour le titre entre le ST et le CA. Nous n'avons pas réussi à gagner cette partie qui a fait le bonheur du CAB qui a remporté le titre national. Nous avons connu des moments grandioses grâce à deux entraîneurs Ameur Hizem et le regretté Andre Nagy, ce dernier restera pour moi le plus grand entraîneur. C'était un grand tacticien et ses options sont actuellement appliquées par les plus grandes équipes d'Europe», a encore souligné l'ex-gardien international du Stade Tunisien.
L'épisode Zouaoui
De toute évidence, Mondher Ben Jaballah a été élevé à la bonne école du football. Ses qualités morales ayant toujours fait l'unanimité.
Parallèlement, sa vigilance, sa persévérance et son talent ont forcé les deux ex-sélectionneurs Koulicha et Youssef Zouaoui à compter sur lui pour les éliminatoires de la Coupe du monde en 1986.
«J'ai été toujours convoqué dans les sélections des jeunes, et ce, grâce à feu Mokhtar Ben Nacef. La période de Youssef Zouaoui fut une période noire dans ma carrière. Il a tout fait pour briser ma carrière. Je ne lui pardonnerais jamais. Après un stage en Hollande avec le onze national, Zouaoui n'a pas trouvé mieux que de me sanctionner: une année de suspension de l'Equipe Nationale et trois mois avec le ST.
Cette période d'inactivité a failli m'écarter du football. Face à l'Algérie, Zouaoui a été le responsable de la déroute historique face à l'Algérie», ajoute Ben Jaballah.
En dépit de cette sanction de la part de Zouaoui, Mondher Ben Jaballah a fait un retour fracassant avec son club de toujours : le ST, «Après la finale perdue face à l'ASM par 3-2, j'ai décidé de prendre ma retraite à l'âge de 36 ans.
Certes, j'aurais pu jouer encore deux autres saisons, mais la défaite face à l'ASM en finale m'a incité à quitter le football. Trois équipes, le CSS, l'ASK et l'USM m'ont proposé un contrat pour renforcer leur rang mais je les ai refusées amicalement. Aujourd'hui, il n'y a pas de grands gardiens à l'instar de Attouga, Kanoun, Abdelwahed, Kria, Naïli, Fessi, Ben Othman, El Ouaer ou Abdallah. Une fois j'étais plâtré, Achab et Kasbi sont venus pour que je joue face au CA. Devant cette situation, j'ai enlevé le plâtre et j'ai joué et même arrêté un penalty de Faouzi Rouissi», a ajouté Ben Jaballah.
Aujourd'hui, Mondher Ben Jaballah consacre l'essentiel de son temps à sa famille, surtout après ses retraites footballistiques et professionnelles (cimenterie de Bizerte). Une attention particulière à ses deux ravissantes filles (Ragda et Kenza), sans renoncer à suivre le Stade Tunisien et le football en général. Le gardien stadiste au palmarès presque vierge peut toutefois faire prévaloir ses qualités techniques que le public tunisien savourait.


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