• Les interventions des spécialistes dans ce domaine ont permis de prendre en charge 36.679 cas dont 17.060 filles et 19.619 garçons. L'action sociale dans le milieu scolaire ne cesse de se développer au profit des enfants , notamment ceux qui ont des problèmes d'ordre matériel. De tels problèmes, s'ils ne sont pas résolus à temps, risquent de perturber l'élève et le déconcentrer. D'où l'importance du programme d'action sociale en milieu scolaire, qui vise essentiellement au redoublement ou l'interruption précoce des études. Les élèves concernés bénéficient ainsi d'un encadrement et d'une assistance dans le cadre d'un travail consacrant l'approche participative. Cet encadrement se complète avec le travail effectué par les bureaux et les cellules d'écoute et de renseignement qui s'occupent particulièrement de la santé psychologique des élèves. Le nombre des cellules d'action sociale en milieu scolaire a atteint 2.384 (dont 1.953 cellules fixes et 431 cellules en milieu rural) au cours de l'année scolaire 2008-2009, ce qui a permis de couvrir 40.22% des établissements éducatifs. S'intégrer dans la vie active Les interventions des spécialistes dans ce domaine ont permis de prendre en charge 36.679 cas dont 17.060 filles et 19.619 garçons. Pas moins de 23.589 cas ont été traités et ont fait l'objet d'un suivi pour trouver les solutions adéquates aux problèmes, ce qui représente 64.31% des cas pris en charge. Aussi, 25 équipes mobiles d'action sociale scolaire en milieu rural ont-elles été mobilisées pour couvrir pas moins de 431 établissements éducatifs. Ces équipes ont pu prendre en charge au cours de l'année scolaire spécifiée 4.913 cas dont 2.276 (46.3%) sont des filles. Grâce à ces interventions pertinentes, 69% de l'ensemble des élèves ont pu passer à la classe suivante. Les élèves qui ont interrompu leurs études ne sont pas livrés à leur sort dans la mesure où un suivi leur est assuré. Les sociologues ont pris en charge 4.536 élèves qui ont quitté les bancs de l'école sur un ensemble de 7.007 cas (dont 2.923 des filles) signalés par les structures de promotion sociale et les directions régionales de l'Education. Les interventions des sociologues n'étaient pas stériles puisque 1.181 élèves (835 dans l'enseignement public et 346 dans l'enseignement privé) ont pu regagner les bancs de l'école, ce qui correspond à 26% des élèves ayant interrompu leurs études et qui ont été contactés. Malheureusement, dans certaines zones en milieu rural, les parents incitent leurs enfants à interrompre leurs études pour les aider à certains travaux dans le souci d'améliorer le revenu de la famille. La fille, particulièrement très touchée par ce phénomène car les parents pensent souvent que la place de leur fille, est dans la maison de son futur époux chargé de subvenir aux besoins de la famille. Or, la femme a prouvé sa capacité de réussir et d'occuper des postes de haute responsabilité au même titre que l'homme. Il a été possible également, d'assister 979 élèves (filles et garçons représentant 21.6% des élèves contactés) d'accéder aux centres de formation et d'apprentissage professionnel. Ils peuvent ainsi apprendre un métier pour pouvoir s'intégrer dans la vie active en tant qu'employé dans une entreprise ou en montant leur propre projet et en bénéficiant de toutes les facilités mises en place par l'Etat. Les enfants issus des familles nécessiteuses bénéficient de l'assistance nécessaire tout au long de l'année. Le but étant de leur permettre de poursuivre leurs études. D'ailleurs, suite à une décision présidentielle, la subvention permanente octroyée aux familles nécessiteuses au titre des enfants en âge scolaire a été augmentée. Déjà, durant l'année scolaire 2008-2009, les familles bénéficiaires étaient au nombre de 27.485, ce qui correspond à 52.678 élèves. Les élèves issus des familles nécessiteuses bénéficient d'autres avantages comme l'assistance scolaire et sanitaire ainsi que du complément alimentaire, afin d'éviter la malnutrition même avant l'âge pré-scolaire. L'Union tunisienne de solidarité sociale est impliquée dans ce travail. Des jardins d'enfants sont également créés dans les zones rurales et les quartiers populaires caractérisés par une densité démographique. Des classes préparatoires, au nombre de 116 en 2009, ont été également créées par cette structure de solidarité.