Le volume des investissements de la municipalité de Sidi Bouzid ont augmenté pour atteindre 4 542 mille dinars en 2010. De nombreux projets intéressant divers secteurs ont été programmés à cet effet. Ces projets, dont les dossiers des appels d'offres sont actuellement en cours d'élaboration, portent sur la mise à niveau des circuits de distribution du marché de gros pour un coût de 500.000 dinars et l'aménagement de la municipalité, moyennant 750.000 dinars outre les travaux d'embellissement de la ville. Les travaux de gazonnement d'un stade à Sidi Bouzid ont enregistré un taux d'avancement de 60 % pour un coût estimé à 164.000 dinars. Dans le domaine de la rationalisation de la consommation d'énergie au niveau des réseaux d'éclairage public, on prévoit d'installer 53 transformateurs suite à une étude menée à ce sujet. Par ailleurs, des campagnes exceptionnelles de nettoyage ont été programmées à la fin de la semaine afin d'éradiquer le phénomène des décharges anarchiques et ce, en parallèle à de nombreuses campagnes de sensibilisation menées notamment, au sein des écoles, pour mettre fin à ce phénomène. Jendouba Soutien à l'initiative privée L'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation à Jendouba a organisé une journée portes ouvertes avec la participation des représentants des diverses structures de financement et d'appui, ainsi que de la pépinière d'entreprises, dans le cadre de la semaine mondiale de l'entrepreneuriat. La rencontre a été l'occasion pour les jeunes promoteurs parmi les diplômés du supérieur de nouer des contacts professionnels et de prendre connaissance des mécanismes de financement et des services fournis par la pépinière d'entreprises et le guichet unique. La journée a permis, également, de répondre à plusieurs interrogations ayant trait au climat d'investissement dans la région. Les projets proposés par les promoteurs concernent, notamment, les services des centres d'appels, le développement des logiciels, les industries alimentaires et la protection de l'environnement. Pour rappel, au cours de 2010, 66 déclarations d'investissement ont été enregistrées dont 22 dans les industries manufacturières et 22 dans les services. Les projets en cours de réalisation dans la région se chiffrent à 16 pour un coût de 4,3 millions de dinars. Leur mise en exploitation est attendue en 2011 avec une création d'emplois prévue de l'ordre 233 postes. Ben Arous Entrée en exploitation de 7 nouvelles unités industrielles et de services Quelque 7 nouvelles unités industrielles et de services sont entrées en exploitation dans le gouvernorat de Ben Arous, au cours du mois de septembre 2010. Mobilisant des investissements globaux de 3 millions et 25 mille dinars, ces projets consistent en un bureau d'études, un bureau d'assistance administrative, un bureau d'expertise en énergie, une unité de métallurgie, une unité de collecte, de traitement et de transport de papier usagé, un atelier de couture, une unité de fabrication d'équipements en aluminium et une unité de confection de housses de sièges de voitures. Implantés à Megrine, Ben Arous, M'ghira, Borj Cedria et Hammam-Chott, ces projets ont créé 151 postes d'emploi, ce qui ne manquera pas de promouvoir l'emploi dans la région. Durant la même période, les intentions d'investissement dans le secteur industriel déclarées dans la direction régionale de l'Agence de promotion de l'Industrie (API) s'élèvent à 18.458.000 dinars. Il s'agit de la réalisation de 23 projets qui devront générer 299 postes d'emploi. Les intentions d'investissement dans le secteur des services ont atteint 2.200.000 dinars et consistent en la réalisation de 34 projets qui devraient générer 132 nouveaux postes d'emploi. Zaghouan 5 nouveaux projets à la pépinière agricole 5 projets agricoles s'apprêtent à intégrer la pépinière des projets agricoles créée en mars dernier à l'Ecole supérieure d'agriculture de Mogren. Lancés par des titulaires de diplômes universitaires, les projets opèrent dans les domaines de la cuniculture, l'élevage du bétail et de l'escargot ainsi que l'extraction des huiles essentielles. Pour sa part, la pépinière des entreprises industrielles et de services a abrité depuis sa création à l'Institut supérieur des études technologique de Mogren, 12 entreprises ayant généré 76 emplois réguliers. Gabès Valorisation du henné Les services agricoles dans le gouvernorat de Gabès viennent de mettre au point une série de programmes incitatifs pour encourager les cultures industrielles, le henné en particulier. La notoriété des variétés du henné de Gabès, connues pour leur haute qualité et leur longue tenue, a franchi le territoire tunisien pour s'imposer sur les marchés internationaux sous le nom «henné de Gabès». Au cours de la saison écoulée, la région a réalisé 980 ha de cultures industrielles (henné, tabac) pour une production de 1.470 tonnes, un chiffre appelé à augmenter à travers l'intensification de la culture du henné (tawsania inermis ou tawsania alba), le cosmétique du terroir le plus employé par les habitants de la région. Bien que le henné soit très défendu par les Gabésiennes, en tant que rituel pratiqué lors des fêtes de mariage et de circoncision, ainsi que pendant les cérémonies funèbres, sa production a remarquablement baissé, ces dernières années, cédant la place à de nouvelles cultures à haute productivité économique. Ce manque d'intérêt à cette plante s'explique par la baisse de la production, en raison de la raréfaction des pluies qui nuit sensiblement à la qualité de l'arbuste. Autre défi auquel fait face le henné de Gabès, la rude concurrence d'un produit importé prêt à l'utilisation écoulé sur le marché parallèle. Selon les producteurs, les difficultés rencontrées par ce produit du terroir sont aussi liées aux circuits de commercialisation. Depuis la nuit des temps, plusieurs pratiques et coutumes populaires ont été associées à cette plante. Le henné est aussi un art qui s'est développé au fil des ans. Ses modes de préparation ont beaucoup changé. De même pour son application sur la main, lors des cérémonies de mariage, qui a pris de nouvelles formes graphiques d'une profonde symbolique. A Gabès, l'on distingue entre les variétés propres à chaque saison «boulila» en automne, et «pêche» ou «rouge» en été. L'attachement des habitants de la région à cet art séculaire aux dimensions culturelles et sociales est reconnaissable par la dynamique que connaît, à longueur d'année, le souk du henné à Jara qui continue à drainer un grand nombre de visiteurs locaux et étrangers séduits par cette plante sacrée aux vertus colorantes, cosmétiques et thérapeutiques.