• Protection des ressources halieutiques: adhésion au système du repos biologique La Chambre des Députés a examiné hier, dans le cadre du débat sur le projet de Budget de l'Etat pour l'exercice 2011, le projet de budget du ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Les dépenses de gestion, de développement et les comptes spéciaux du trésor de ce ministère ont été fixées à environ 858,406 millions de dinars contre 813,429 millions de dinars en 2010. Ces dépenses sont réparties comme suit: dépenses de gestion : 262,576 millions de dinars, dépense de développement : 567,330 millions de dinars, comptes spéciaux du trésor : 28,500 millions de dinars. Dans leurs interventions, les députés se sont interrogés sur les programmes futurs destinés à améliorer les conditions de production dans le secteur, à renforcer la compétitivité des produits agricoles tunisiens et à préserver les ressources naturelles. Ils ont appelé à protéger les ressources halieutiques du pays à travers la sensibilisation des opérateurs à l'importance de l'adhésion au système de repos biologique. Ils ont également évoqué des questions relatives à l'endettement du secteur appelant à faciliter les conditions d'octroi des crédits aux agriculteurs, à consolider les mécanismes de promotion de l'investissement agricole et à activer le rôle des structures professionnelles dans ce domaine. Les députés ont également axé leurs interventions sur le secteur de l'huile d'olive, faisant remarquer la modestie des quantités exportées vers l'Union européenne. Celles-ci ne dépassent pas les 16 mille tonnes par an contre un quota annuel prévu de 56 mille tonnes. La moyenne de production annuelle de l'huile d'olive est estimée à 150 mille tonnes. Ils se sont interrogés sur les plans du ministère en matière de lutte contre les fléaux agricoles et les nouvelles pathologies animales et ceux concernant la mise à niveau des exploitations agricoles. Ils ont demandé des éclaircissements sur les perspectives de développement de l'agriculture biologique, l'avancement des projets de dessalement des eaux au Sud du pays et l'évolution de l'application des directives de la carte agricole. Des députés ont en outre évoqué la baisse de production des produits laitiers en raison de la hausse des prix des aliments pour bétail et, partant, du coût de production de lait, s'interrogeant sur les programmes qui seront adoptés par le ministère en vue de renforcer ce secteur.